Du côté de Sonelgaz, les raisons sont liées au vol du câble en cuivre à partir des armoires. Mais, il s'agit la d'une situation qui dure depuis plus de deux années… Les habitants de la cité des 130-Logements, la plus paisible et propre des quartiers de Berrahal, ne savent plus, depuis la rentrée scolaire, à quel saint se vouer devant les coupures quotidiennes du courant électrique ainsi que le manque d'eau potable. Ce dernier problème s'est pratiquement généralisé à Berrahal. La distribution de l'eau est d'ailleurs le point noir depuis des années, dans cette commune. D'autre part, les coupures électriques sont monnaie courante à Berrahal, mais c'est incontestablement, la cité des 130- Logements la plus ciblée par les coupures. Les raisons sont toujours les mêmes, laisse-t-on entendre du côté de Sonelgaz, à savoir le vol du câble en cuivre à partir des armoires. Mais, il s'agit là d'une situation qui dure depuis plus de deux années… Le calvaire au quotidien des habitants de ladite cité ne s'arrête pas là. À cela, il faut ajouter le danger en permanence des poids lourds qui guette les enfants en bas âge, en général. En effet, la vie des enfants, principalement des écoliers, est quotidiennement menacée par le passage des centaines de camions de gros tonnage qui empruntent l'unique route qui traverse la cité, au niveau de laquelle sont implantés une école primaire et un CEM. Aujourd'hui et avec la fermeture de la principale route reliant le chef- lieu de la commune à la cité semi-rurale El-Kalitoussa, qui passe à côté du siège de la compagnie de la Gendarmerie nationale, pour des raisons sécuritaires, dit-on, la circulation automobile est devenue, ces jours-ci très importante, trop même, au niveau de cette voie, peu utilisée autrefois. Mais, c'est incontestablement, les poids lourds au service des entreprises en charge des travaux de la gare routière et ferroviaire de la commune qui sont les plus dangereux car ils effectuent leur mission dans des conditions qui sont loin de répondre aux normes de sécurité exigées en la matière, d'où le risque évident. Et, d'ailleurs, il ne se s'écoule pas une demi-heure, sans qu'on croise ces poids lourds circulant péniblement, ployant sous le poids de leur surcharge, a-t-on constaté sur place. Pis encore, ces véhicules, des semi- remorques ne disposent pas de la moindre ridelle de sécurité. Cette désinvolture n'est pas sans constituer un grave danger, à la fois pour les enfants et pour la circulation, car il n'est pas rare de “tomber nez à nez” le long de la route, avec des “morceaux” de ferrailles, chutant à cause d'un quelconque obstacle sur la route, ou d'un brusque coup de freins. B. B