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Liberté de la communication
Il pleut... ça s'arrose !
Publié dans Liberté le 06 - 02 - 2013

Prendre conscience de l'importance de l'eau, c'est prendre conscience de l'importance de la vie. L'eau est l'élément indispensable à toute forme de vie. Aucun organisme, qu'il soit humain, animal ou végétal, ne peut vivre sans cette ressource d'or bleu. Mais, si l'eau est incontestablement à l'origine de la vie, elle est également source de nombreux conflits dans le monde. Encore plus que l'or noir.
Beaucoup de pays ne disposent d'aucune richesse minérale. Une situation économique somme toute difficile, mais, surmontable. Ils n'ont pas de pétrole, mais ils ont des idées. D'ailleurs, il y a tellement à faire de nos jours, en termes d'économie de services, dans le tertiaire et la petite industrie. Ce qui s'appelle l'investissent immatériel. Donc, on peut manquer de presque tout et parvenir, tant bien que mal, à vivre. Mais, un Etat qui n'est pas en mesure d'offrir régulièrement de l'eau à sa population est dans la situation d'un condamné à mort, en sursis. C'est l'au-delà assuré !
La nature est ainsi faite !
Avant sa naissance, l'homme baigne déjà dans un liquide amniotique. L'embryon humain est formé de 94% d'eau. Notre corps est constitué de près de trois quarts d'eau. Notre sang en contient 83%, le squelette 22%, nos muscles 76% et notre cerveau 75%.
Tous les jours que Dieu fait, nous perdons en moyenne deux litres d'eau, entre transpiration, respiration et urine. Pour compenser ces pertes, nous devons absorber en moyenne deux litres d'eau quotidiennement.
Lorsqu'il perd 2% seulement de notre eau, l'homme éprouve le besoin de boire ; s'il en perd 10%, il a des hallucinations et sa peau se rétracte. A 15% de perte, il meurt. Cette précieuse denrée et ô combien rare, dépend certes des caprices du ciel, mais, également de l'homme. Une pluviométrie favorable ne saurait être profitable que si des infrastructures à même de capter les eaux, existent. Un pays qui a la chance de posséder de l'or noir, comme ressource économique, gagnerait énormément à mettre cette fortune fossile, au service de l'or bleu.
Une félicité fragile et capricieuse
Aujourd'hui, 50 ans après notre indépendance, le développement de l'eau courante s'est fait partout dans les villes et a atteint progressivement les contrées les plus reculées. La consommation d'eau des ménages a aussi considérablement augmenté avec les moyens techniques modernes. On la retrouve dans toutes les activités domestiques quotidiennes. Toilette, lavage, évacuation et traitement des déchets..., elle contribue incontestablement à plus de propreté et de salubrité.
Faut se jeter à l'eau !
L'eau, c'est la vie au quotidien, mais, c'est aussi, tout le reste. L'agriculture à elle seule, à travers l'irrigation nécessite des quantités d'eau de plus en plus importantes. L'alimentation du bétail requiert également un approvisionnement abondant en eau, notamment dans les régions à vocation d'élevage. L'industrie n'est pas en reste. Pour produire de l'électricité par exemple, des quantités astronomiques d'eau sont indispensables...
Toutefois, on peut dire que durant ces dix dernières années, l'Algérie s'est résolument jetée à l'eau. Il y a eu une réelle prise de conscience des défis que représente cette ressource et beaucoup d'importantes réalisations ont vu le jour. Aujourd'hui, qu'on habite Tamanrasset, Oran, Constantine ou la capitale, les robinets coulent.
Aujourd'hui, le spectre des nuits blanches passées à attendre le gargouillis du précieux liquide pour faire des réserves, est, on le souhaite, bien loin derrière nous.
A Alger, les persistantes coupures d'eau ont même eu de graves conséquences politiques et sociales, à l'origine d'un courant anti-gouvernement, dont les Islamistes ont su tirer profit. Le malheur des uns a failli faire le bonheur des autres. C'était au début des années 1990. L'eau a de tout temps été une source de conflit. Qui n'a pas été accusé par son voisin du dessus, de pomper toute l'eau avec un suppresseur... ou que votre citerne inonde son plafond etc. Et, à une autre échelle, on peut citer, à titre d'exemple, la guerre déclenchée par Israël en 1967. C'est sans doute, l'une des premières guerres modernes de l'eau. Depuis plusieurs années, on assistait à des attentats en des points stratégiques concernant l'eau ou à des polémiques diplomatiques. Cette guerre rend donc Israël maître des eaux du Jourdain. De même, la boulimie de la politique d'occupation par Israël du Sud-Liban et plus, relève sans doute plus d'une préoccupation de sécurité hydraulique que d'une volonté militaire.
Ça coule de source !
Ailleurs, dans les pays, dits civilisés, la situation n'est guère plus reluisante... ni policée. Les pistolets à eau ne sont pas rangés. Rien n'est aussi mal partagé dans le monde, que la ressource hydrique. D'ailleurs, si, pour le pétrole et le gaz, les Etats puissants paient un peu pour en avoir, lorsqu'il s'agit de l'eau, les masques tombent et la sauvagerie est absolue.
Les affluents, bassins et autres retenues, sont carrément détournés. L'eau, ce n'est pas un fleuve tranquille. Chez nous, il faut le reconnaître, ces dernières années ont été pour le secteur de l'hydraulique, très salutaires en termes de besogne. Aussi, gageons que le même cap devrait être tenu, car, ce même porteur d'eau n'est autre que l'actuel chef de file, et que son remplaçant a de tout temps été de la maison ?
Cela devrait couler de source !
R. L.
[email protected]


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