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Il a animé mardi une conférence à l'Institut français d'Alger
Jean-Luc Mélenchon : “La repentance ? Une belle perte de temps"
Publié dans Liberté le 14 - 02 - 2013

Il a qualifié la Révolution algérienne de “guerre civile". Une de ces formules à l'emporte-pièce, à la Mélenchon, qui n'a pas manqué de susciter quelques grincements de dents.
S'il n'a pas été aussi prolifique en coups de gueule que d'habitude, et s'il semblait avoir mis, lors de son passage mardi à l'Institut français d'Alger (IFA), de l'eau dans son vin en troquant son verbe tranchant et critique contre un langage diplomatique lisse et sans saillies, le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, n'a néanmoins pas démenti sa réputation de parleur à l'emporte-pièce. “Vous êtes assez subtils pour deviner qu'étant de passage à Alger, je n'ai naturellement pas l'intention de m'exprimer sur la situation en Algérie", a-t-il souligné tout au début de sa conférence.
S'il s'est gardé de critiquer ouvertement le gouvernement algérien et encore moins les autorités de son pays, M. Mélenchon a distillé, subtilement il est vrai, quelques piques. Au cours de sa conférence comme pendant le point de presse, le leader du Front de gauche a répété à l'envi qu'il est un patriote français qui aime son pays. Une manière, peut-être, de suggérer qu'il n'y a pas lieu de trop espérer une quelconque critique de sa part à l'égard du gouvernement Hollande.
La repentance de la France pour les crimes coloniaux commis en Algérie ? Il ne veut pas en entendre parler, allant même jusqu'à qualifier la focalisation sur cette question de “belle perte de temps".
“Je pense que ça serait une belle perte de temps. La France, c'est aussi moi, et moi je n'ai martyrisé personne, ni mes ancêtres (...) Je pense que c'est une perte de temps totale et un subterfuge pour ne pas parler d'autre chose, des problèmes auxquels nous sommes confrontés", a-t-il soutenu. “Je ne me laisse pas entraîner dans des machins pareils", a-t-il ajouté. Mais là où le grand tribun de gauche à titillé son monde, c'est quand il a qualifié la Révolution algérienne de simple “guerre civile".
Une de ces formules à l'emporte-pièce, à la Mélenchon, qui n'a pas manqué de susciter quelques grincements de dents. Sans plus.
“Optimiste pour la Tunisie"
N'est-il pas gêné par le fait que les relations algéro-françaises se résument presque aux seuls gros contrats pour les entreprises de l'Hexagone ? “C'est qu'il doit y avoir un manque des deux côtés, non ? La vie des nations est faite aussi de contrats", a-t-il rétorqué, avant de renouer, un petit moment, avec son style cassant : “Si les Algériens ne sont pas contents des contrats, ils n'ont qu'à en signer d'autres avec d'autres pays." Du pur Mélenchon. M. Mélenchon ne comprend pas les reproches faits par l'opposition algérienne au président français qui, lors de sa visite en Algérie, s'était contenté de discussions avec les officiels. “Qu'est-ce qu'elle veut ? Que nous intervenions ? Ce n'est pas sérieux, je trouve que c'est une critique qui n'a pas de sens. Si les gens ne sont pas contents, ils doivent aller voter. Vous avez des libertés civiques, il faut en profiter", a-t-il conseillé.
Autres conseils donnés aux Algériens : s'opposer à l'exploitation du gaz de schiste et à l'accord de libre-échange qui rentrera en vigueur en 2020.
Décidé à ne planter à partir d'Alger la moindre hallebarde dans le dos du gouvernement français, M. Mélenchon a refusé de qualifier d'“erreur" la guerre française au Mali, même s'il n'a pas caché son scepticisme devant l'argumentaire déroulé par les autorités de son pays pour soutenir cette décision.
“Je pense que c'est une position discutable, j'ai posé des questions, j'attends les réponses et quand je les aurai, je vous dirai si c'était une erreur ou pas", a-t-il répondu à une question d'un journaliste.
“Il y a des questions qu'un citoyen responsable doit poser. La première, c'est au nom de quoi agit-on ? Les motifs ont changé à plusieurs reprises, tantôt c'était une résolution de l'ONU, tantôt c'est une demande du gouvernement malien qui n'avait lui-même aucune légitimité", a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la révolution tunisienne, le leader du Front de gauche a refusé de parler d'“échec" et s'est dit optimiste pour l'avenir du pays du jasmin. “La révolution est un processus, les Tunisiens n'en ont pas fini avec leur Constituante. Ils font preuve d'un sang-froid extraordinaire alors qu'on vient de leur tuer un de leurs leaders", a-t-il soutenu. “Je suis un optimiste pour la révolution tunisienne, et je juge très sévèrement les donneurs de leçons, ceux qui écrivent que la Tunisie sombre dans le chaos", a-t-il encore asséné.
A C


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