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Présentation de «Titi N-leryah» d'Ali Amran à l'espace Plasti
Entre mélancolie et délicatesse
Publié dans Liberté le 02 - 05 - 2013

Quelques jours seulement après la sortie de son nouvel album, «Tizi N-leryah», Ali Amran se présente devant un échantillon de son public pour décortiquer l'opus. C'était à l'espace Plasti, d'Algérie-News, que le jeune artiste est venu à la rencontre de dizaines de ses fans. Le débat a débordé du thème de la rencontre. «Rencontré Ali Amran, c'est vouloir parler de tout avec lui», dira, d'emblée, un jeune mélomane. L'album d'Ali Amran est venu à juste titre confirmer que «seul le travail rapporte sur le plan de la création», dira l'invité de l'espace Plasti. Il aborde son album en tentant d'expliquer qu'il est le fruit d'un travail de longue haleine. Depuis son avant dernier album en 2009, «Akka I d-Amur», qui l'a propulsé au rang de jeunes artistes prometteurs, Ali confirme encore une fois sa place. Il ne revendique pas la reconnaissance du public. Même si, sa rencontre avec une poignée de ses fans à Alger est d'abord un signe de gratitude à un artiste qui ne sait que réjouir et égayer ses fans. Le témoignage d'un jeune musicien qui revenait d'une tournée aux Etats unis, est éloquent. Il a révélé que même les musiciens américains qui ont écouté les albums d'Ali Amran sont aussitôt tombés sous le charme d'une musique du terroir adaptée à des sonorités pop-rocks. De la même veine que ses albums édités auparavant, Tizi N-leryah, est ce cri tendre et mélancolique qu'un artiste traduit en de si belles musiques. Accompagnées de poèmes ciselés par un maître troubadour, ces musiques inspirées d'une aventure musicale bien de chez lui, traduits cet efforts que déploie l'artiste pour exprimer au même temps un esprit récalcitrant devant les rêves trahis d'une jeunesse laissée pour compte, et un cœur consentant lorsque l'espoir est toujours permis. C'est ainsi que l'artiste «ausculte» son produit. Un produit qui vient d'un souffle créateur dont la muse est ce secret «bien gardé» de l'artiste. Il remue les mots, les vers et les concepts. Il gratte son instrument, le taraude et l'harcèle. Il n'est point fougueux, ardent et impétueux quand il déclame sa poésie pour maintenir la flamme de l'espoir allumer. En revanche, il est bouillant et enthousiaste quand il dénonce et déploie son énergie pour dire le désespoir d'une jeunesse «perdue». Interrogé sur les reprises, Ali Amran ne cache son refus d'être un adepte du «prêt à porter». Pour lui, toutes les reprises qu'il a inséré dans son avant dernier album ne sont qu'une source d'inspiration. Il reconnaît à cet effet, que les chansons reprises ont gardé leur cachet original, mais il a apposé le sien. «Je prends une chanson que je travaille pour la mettre au diapason de mon style musical et lui donner ainsi une nouvelle vie artistique», a-t-il expliqué.
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