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Bamako
Le nouveau Premier ministre au fait du dossier du nord-Mali
Publié dans Liberté le 08 - 04 - 2014

Inattendue et brusque, la démission de l'ex-Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly, intervenue dans la soirée de samedi, serait liée au blocage du processus de réconciliation intermalien pour lequel le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) l'avait désigné. Son remplaçant, Moussa Mara, doit présenter son équipe avant la fin de la semaine. Nommé il y a sept mois, Omar Tatam Ly se défend de ne pas avoir les mains libres, accusant le parti présidentiel, le Rassemblement du peuple malien (RPM), de ne pas lui avoir facilité la tâche et que, n'en pouvant plus, il a claqué la porte.
Un peu tiré par les cheveux à ce niveau de responsabilité et face aux coutumes africaines en matière de pouvoir. Par contre, sous sa primature, le processus de paix intermalien établi entre le gouvernement et les divers représentants de la rébellion dans le nord Mali à Ouagadougou s'est trouvé à l'arrêt, complètement.
Cette situation a produit ses effets sur la rébellion, laquelle, outre l'approfondissement de ses divisions internes, a introduit un nouvel acteur dans le processus. Ou du moins il y a eu une tentative de la part du MNLA, traditionnel représentant de la rébellion touareg, indépendantiste puis favorable à l'autonomie de l'Azawad au sein du Mali, pour faire participer le Maroc dans la mise en œuvre des résolutions intermaliennes adoptées au Burkina Faso, dans le sillage de la pacification imposée par la France par le biais de l'opération militaire Serval, mis en application par le président François Hollande début 2013.
Pour le moment, l'offre du MNLA à Mohammed VI est restée en état de projet.
Des observateurs avaient conclu à la complaisance de l'ex-Premier ministre malien. Son remplaçant Moussa Mara, selon plusieurs journaux maliens, aurait une meilleure connaissance de ce qui se déroule dans le nord du Mali, mais surtout qu'il serait animé de meilleures dispositions pour régler le lourd contentieux dans le cadre exclusif malien.
Quatre raisons auraient motivé le choix de cet expert comptable de formation, néanmoins véritable homme politique : sa compétence, sa capacité de communiquer, sa popularité, le tout complété pas sa jeunesse. Il n'a que 39 ans, l'âge de la population malienne.
Sans compter sa profonde connaissance du dossier du Nord qui a certainement le plus incité IBK à le choisir rapidement et sans consulter les forces politiques, en première ligne le RPM qui se battait depuis fort longtemps pour le poste, selon la presse de Bamako d'hier.
Sinon expliquer le choix de Moussa Mara dans un environnement politique où son parti, le Yèlèma, ne possède qu'un seul siège à l'Assemblée nationale, alors que le RPM en détient 70 ? L'autre raison qui a pesé dans l'équation d'IBK, la jeunesse de son nouveau chef de gouvernement. En effet, en prélude au 4e Sommet UE-Afrique, tenu à Bruxelles, les 2 et 3 avril, s'est tenue une table ronde de haut niveau sur le thème "Le rôle économique de la jeunesse".
Le président malien était une des vedettes de cette rencontre, au cours de laquelle il y a prononcé un plaidoyer en faveur de la jeunesse : "Investir dans la jeunesse n'est pas qu'un choix, c'est surtout une obligation et un devoir... J'ai pris l'engagement de redonner espoir à notre jeunesse, et de lui garantir un avenir meilleur à travers l'égalité des chances." De retour de ce sommet où il avait fait ces déclarations, IBK a donc joint l'acte à la parole. Le plus jeune chef de gouvernement en Afrique doit également poursuivre la lutte contre les djihadistes dans le nord de son pays où la France a six mois de retard sur son calendrier de retrait des troupes, en grande partie, selon Paris, faute de l'ONU, dont la force militaire devant prendre la relève n'est toujours pas montée en puissance. L'objectif des 11 200 Casques bleus assignés par le Conseil de sécurité le 25 avril 2013, dans le cadre de la Minusma qui a pris le relais de la Misma (force africaine) en juillet 2013, est loin d'être atteint.
D'où la colère d'IBK qui a publiquement désavoué le Monsieur ONU pour son pays, le Hollandais Bert Koenders.
D. B
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