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Quelle solution pour sauver Bagdad ?
Washington pris à son propre piège
Publié dans Liberté le 15 - 06 - 2014

Le président américain, qui ne cesse de proclamer que la page des guerres est tournée, se retrouve brusquement confronté aux conséquences de la politique de son prédécesseur. Va-t-il réengager son armée en Irak ? Deux ans et demi après avoir annoncé en fanfare le départ des troupes américaines de Bagdad, Barack Obama n'a exclu "aucune option", pour répondre à l'avancée des djihadistes en direction de Bagdad, à la perspective de désintégration de ce pays où l'Amérique est intervenue militairement deux fois.
La Maison-Blanche s'est empressée d'écarter la perspective d'envoyer des troupes sur place, le souvenir du bourbier irakien étant encore trop frais dans les mémoires des Américains. Opposant de la première heure à la guerre déclenchée par son prédécesseur, George W. Bush, le premier président américain noir, dès son arrivée au pouvoir, en 2009, avait annoncé le retrait des troupes américaines dans une guerre qui a englouti des milliards de dollars, coûté la vie à 4 500 soldats américains et à plus de 100 000 civils irakiens. Une étude d'universitaires américains et canadiens estime qu'au total près de 500 000 personnes ont trouvé la mort en Irak en raison de la déstabilisation du pays depuis l'invasion de 2003. Reprenant des parlementaires américains qui pressent Barack Obama d'autoriser des frappes aériennes contre les combattants d'EIIL, comme l'opération militaire en Libye en 2011, le Pentagone a parlé de drones pour stopper l'avancée des djihadistes aux portes de la capitale irakienne, tandis que le secrétaire d'Etat a exhorté l'armée irakienne à se ressaisir lui promettant de nouveaux moyens, bien que les scènes de soldats irakiens désertant et abandonnant leurs armes devant l'avancée de djihadistes infiniment moins nombreux, ne voient pas l'utilité d'armements supplémentaires.
John Kerry, relayé par Barack Obama, a eu aussi des mots durs avec le pouvoir de Nouri al-Maliki qui porte en grande partie la responsabilité de la déroute de l'armée, également très peu confiante en un pouvoir exclusif, incapable de réconcilier la majorité chiite avec les sunnites et ces deux composantes religieuses avec les Kurdes qui, eux, ont fini par imposer leur autonomie.
L'intervention par drones est cependant un casse-tête pour la Maison-Blanche qui sait que la propagation du sentiment anti-américain en Afghanistan et au Pakistan est alimenté par les morts de civiles victimes collatérales de frappes de drones contre de présumés campements djihadistes.
En outre, la plupart des experts doutent de l'utilité des frappes aériennes face à une guérilla très mobile. Les forces spéciales françaises de l'opération Serval, lancée en 2013 par François Hollande contre Aqmi, le Mujao et Ansar Dine, ont vite compris que l'aviation ne pouvait être qu'un appoint, la traque des djihadistes ne se faisant que sur le terrain.
En Irak, c'est encore plus compliqué en raison de l'imbrication des djihadistes avec la population des régions sunnites tombées sous leur coupe contre les Américains et le gouvernement
Nouri al-Maliki. Confirmant que colonialisme et impérialisme ne retiennent jamais les leçons de leurs échecs, même dans leur nouvelle version, les experts de Washington planchent encore sur de possibles réactions militaires pouvant retourner la situation en Irak. Comme d'habitude, la question du djihadisme est interprétée à l'aune de ses symptômes au lieu de ses racines. Ces spécialistes sont persuadés que l'avancée de l'EILL est un "débordement" de la guerre civile syrienne, reprochant à Barack Obama d'avoir tout fait pour éviter d'y engager l'armée, et ce, bien avant que le "cancer" djihadiste n'y prenne l'ampleur actuelle.
D. B.
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