Il est en négociations pour l'organisation de deux concerts-événements en Algérie. Le premier à Riad El-Feth, à l'occasion de la fête de l'Indépendance, et le second aura lieu à Oran, si les négociations avec le ministère de la Culture aboutissent, durant le mois de Ramadhan. Takfarinas donnera ce soir un concert à Montréal à l'invitation de Nomads Culture Productions (NCP). C'est sa troisième sortie au pays de l'Erable, après sa participation au festival des Francofolies en 2007 et son spectacle de mai 2012 avec la même boîte qui a déjà produit en mai dernier Lounis Aït Menguellet. Interrogé par Liberté sur son retour dans la métropole québécoise, le roi de la yal musique se dit heureux de renouer avec son public montréalais. "C'est toujours un plaisir de se produire devant le public montréalais que je suis heureux de retrouver. La preuve, j'ai hâte de monter sur scène", nous dira-t-il. Notre interlocuteur qui est sur un projet d'un nouvel album peaufine d'ores et déjà une tournée internationale. La sortie de son prochain album qui comprend une douzaine de titres est prévue courant 2015. Son dernier opus remonte à 2011. Le souci, c'est de trouver des financements pour la sortie de l'album avec toute la logistique qui va avec. Pour ses projets à court terme, Takfarinas est présentement en négociations pour l'organisation de deux concerts-événements en Algérie. Le premier à Riad El-Feth à Alger, le 4 juillet, à l'occasion de la fête de l'Indépendance. Le second aura lieu, si les négociations aboutissent avec le ministère de la Culture, à Oran durant le mois de Ramadhan. La dernière sortie de Tak à Oran remonte à 1988. En août prochain, l'auteur de Way telha participera à une tournée musicale au Maroc. Sur un autre sujet, Takfarinas se désole de la trajectoire prise par la chanson kabyle de nos jours. "La chanson, ce n'est pas seulement pour danser. On peut aussi chanter pour interpeller, revendiquer, éveiller, etc.", analyse-t-il dans une pique acerbe adressée aux partisans de la chansonnette du non-stop. Pour lui, la musique, ce n'est pas seulement de la rythmique. "Aujourd'hui, la chanson kabyle s'adresse plus au corps qu'elle n'interpelle la tête", regrette-t-il. Takfarinas a jubilé après la signature de l'accord entre YouTube et l'Onda. "L'Onda nous a fait avancer de 30 ans. Son geste est d'une importance capitale pour notre patrimoine musical algérien. Je ne peux que saluer la volonté des responsables de l'Onda, à leur tête le directeur, dans leur entreprise de protection des droits d'auteur et de lutte contre le piratage", a-t-il soutenu. Par ailleurs, Takfarinas planche à Paris sur des projets artistiques dont il ne veut pas divulguer la nature. Du moins pour le moment, dit-il. Toutefois, il promet d'en parler au moment opportun. Y. A. Nom Adresse email
