Le coup d'envoi de la 9e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbi sera donné ce soir à l'espace Agora de Riadh El-Feth, avec notamment un concert du groupe Belda, créé par Réda Khaznadji, directeur musical de l'Orchestre du Festival. Cet événement, qui se poursuivra jusqu'au 17 juillet, sera marqué par la participation, dans le cadre de la compétition, d'une trentaine de candidats, en provenance de 12 wilayas (Alger, Blida, Boumerdès, Skikda, Jijel, Tizi Ouzou, Constantine, Béjaïa, Chlef, Tlemcen, Mostaganem, Tipasa). Le jury, présidé par cheikh el-hadj Boudjemâa El-Ankis et composé des musicologues Djamel Laâdjal, Ahmed Ben Omar, Mustapha Bouafia et Mohamed Laâkab, les départagera et choisira les quatre lauréats (trois premiers prix, prix du jury). En plus de la compétition prévue pour la première partie de la soirée, la deuxième partie sera émaillée par des prestations d'artistes confirmés – parmi eux ceux ayant déjà été primés lors du Festival –, notamment Azzouz Abdelghani, Nassim Bor, Toufik Aoune, Youcef Benyaghzer, Mohamed Rabbeh et Anouar Tasbeste. Le volet pédagogique sera, en outre, un des moments forts de cette édition, avec une série de conférences, destinées en premier lieu aux participants mais également au grand public. Ainsi, Adel Issam, professeur d'anthropologie et chercheur en sociologie, animera une conférence intitulée "La musique chaâbi et sa relation avec les peuples de la région", samedi 12 juillet à 13h à la salle Frantz-Fanon (Riadh El-Feth), lieu où se tiendront toutes les conférences. Pour sa part, Mohamed Mehanek, musicologue et chercheur, animera trois conférences : "L'histoire du mandole" (dimanche 13 juillet à 13h), "Technique vocale" (lundi 14 et mardi 15 juillet à 13h), et "L'histoire du melhoun" (mercredi 16 juillet). Enfin, dans sa 9e édition, le festival rendra hommage à Omar Mekraza (1924-1986). Né en 1924 à la Casbah, il a, très jeune, été attiré par la musique et surtout la derbouka. Il rejoindra l'orchestre du maître el-hadj M'hamed El-Anka, et l'accompagnera à la percussion. Sur scène et à ses touches comme à sa voix, on le confondait avec El-Anka. Nom Adresse email
