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Le statu quo comme option ?
Publié dans Liberté le 27 - 07 - 2014

Après les cent premiers jours d'un quatrième mandat fortement décrié en son temps et que le pays digère encore plutôt mal, l'heure n'est sans doute pas au bilan. Hormis qu'il matérialise une échéance purement psychologique, un tel délai est certainement trop court pour qu'il donne lieu à une évaluation sincère et crédible de l'action d'un gouvernement, d'un chef d'Etat ou même d'un entraîneur de football. Il n'est donc pas question, ici, d'endosser la responsabilité du crash du vol AH 5017 aux pouvoirs publics. Pas plus qu'il n'est question de leur attribuer le mérite du parcours honorable des Verts au Mondial du Brésil.
Mais le président de la République avait averti dès le 7 mai denier, soit 20 jours à peine après sa réélection et à l'occasion d'un Conseil des ministres, que "les pouvoirs publics devront livrer une véritable course contre le temps". Le caractère d'urgence était donc souligné d'emblée et l'on était alors en droit de s'attendre à une immédiate mise en branle de l'action gouvernementale sur tous les fronts : politique, économique et social. Cent jours après, le constat est plutôt amer : ce sont les signes d'une volonté de dépasser les blocages qui manquent le plus. Si l'on excepte la célérité mise dans la désignation d'Ahmed Ouyahia au cabinet de la présidence pour mener des consultations politiques qui, au demeurant, n'auront pas emballé la classe politique dans ce qu'elle compte de partis à ancrage réel, tout reste encore en friche. Pis, les plus belles promesses qui, peut-être, pouvaient susciter quelque espoir de voir le pouvoir s'engager, fût-il sous la contrainte, dans la voie du changement, ont été vite trahies : le renforcement des libertés, annoncé dans le discours d'investiture du chef de l'Etat, n'est pas au rendez-vous comme en témoigne l'empêchement d'une conférence de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique, la semaine dernière. Les consultations autour de la révision de la Constitution, menées tambour battant en dépit de l'absence d'un consensus politique pourtant réclamé à cor et à cri par l'opposition et bien que clamé par le pouvoir, n'augurent pas d'un changement de tendance dans un proche venir. Dans la sphère économique, l'attente d'évolutions salutaires, elles aussi annoncées pourtant, risque d'être encore plus longue. Même lorsqu'il arrive que le gouvernement dresse un constat juste d'une situation donnée, cela n'est pas suivi d'action. Cela suffit pour faire craindre qu'au-delà des discours, c'est bel et bien l'option du statu quo qui est prise.
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