Dès les premières heures de la journée, des files de véhicules se forment sur l'artère principale à tel point qu'il faudra plus d'une heure pour sortir de l'embouteillage. C'est l'une des plus anciennes villes de la wilaya. Aujourd'hui, Draâ El-Mizan (40 km au sud de la wilaya) n'a qu'une seule route qui la traverse. De jour en jour, en dépit des décisions de l'APC de délocaliser certains arrêts de fourgons tels celui vers Boghni et celui vers Frikat, la grande rue étouffe sous le poids notamment des véhicules de gros tonnage arrivant des cimenteries de Bouira et des briqueteries d'Aomar (Bouira). En effet, dès les premières heures de la journée, des files de véhicules se forment sur cette artère principale, à tel point qu'il faudra plus d'une heure pour sortir finalement de l'embouteillage. Ces derniers temps, les automobilistes doivent tenir leur mal en patience car, en plus des situations habituelles, les cortèges nuptiaux freinent davantage la circulation automobile. Certes, l'idée de désengorger un tant soit peu ce centre-ville a été prise en inscrivant et même en lançant un évitement qui ira de l'entrée de la ville du côté de l'hôpital Krim-Belkacem vers la RN30, plus précisément au niveau du barrage fixe (Gendarmerie nationale-ANP) sur la route de Boghni, mais force est de constater que ce projet est à la traîne. Même s'il a été lancé depuis plus de quatre ans, il est toujours à ses premiers balbutiements. Tout d'abord, tout comme d'autres projets d'ailleurs, les propriétaires terriens se sont opposés à son tracé sous prétexte que leurs terres sont sous-évaluées. Ensuite, il faut signaler que le tronçon déjà bitumé d'à peu près 1500 mètres linéaires avait subi un affaissement en février dernier. D'ailleurs, celui-ci n'est pas encore réparé. Aux dernières nouvelles, les exigences des propriétaires terrains avaient été satisfaites. Cependant, l'entreprise n'a pas encore repris les travaux. C'est dire que ce projet n'est pas pour demain. Et par ricochet, les véhicules lourds continueront encore à transiter par le centre-ville avec tous les désagréments qu'ils causent aux résidents et à la chaussée fraîchement bitumée, mais déjà abîmée dans certains endroits. Cela étant, il n'est pas encore temps de parler d'un nouveau plan de circulation en ville, surtout que certains stationnements ne sont pas encore délocalisés, à l'exemple de ceux des bus et des taxis vers Tizi Ouzou sis à proximité de la mosquée Ali-Mellah. "à quand alors la fin de ce calvaire au quotidien ?" s'interroge-t-on. Quant aux projets de gare routière et de station urbaine, personne n'en parle. O. G