D'une capacité de 80 lits, l'hôpital d'El-Amria accuse un très grand retard dans la mesure où le projet en question a été inscrit en 2008. Ce qui n'a pas manqué de susciter la colère du wali lors de sa visite de travail effectuée dimanche dernier et consacrée au secteur de la santé. Le projet, rappelons-le, a été confié dans sa première phase de réalisation à une entreprise espagnole qui n'a pas respecté les normes contenues dans le plan d'études, où les travaux étaient de mauvaise qualité avec de nombreuses malfaçons qui ont été constatées. Ce qui a donné lieu à la résiliation du contrat par la direction de la santé avant de confier le projet à une autre entreprise nationale. Selon le wali, même l'étude engagée pour la réalisation de cette infrastructure n'était pas fiable, avec notamment la présence de beaucoup d'espaces qui ne servent pratiquement à rien. À ce titre, il a été décidé de réadapter l'étude de telle façon à ce que les espaces soient utilisés rationnellement. Sur place, le premier responsable a insisté pour que l'établissement hospitalier, dont les travaux avoisinent les 95%, soit livré dans un délai de trois mois au maximum. En attendant l'achèvement des travaux d'aménagement aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'établissement, la direction de la santé a déjà entamé l'acquisition des équipements. Auparavant, le premier responsable de la wilaya a visité la polyclinique de Hassi El-Ghella où est prévue l'ouverture d'un service d'oncologie de proximité, qui prendra en charge 35 malades cancéreux des communes avoisinantes. Cela permettra d'alléger le centre situé à l'EH Benzerdjeb de Aïn Témouchent. M. LARADJ
