Les souscripteurs AADL 2001/2002 ne lâchent pas prise En l'espace d'une semaine, 2400 souscripteurs AADL 2001/2002 à l'échelle de la wilaya de Béjaïa, constitué en association Amal, ont organisé quatre rassemblements devant le siège de la wilaya pour exiger du wali de trouver "une solution alternative à leur problème". Bien qu'ils se soient acquittés du paiement de la deuxième tranche, le projet n'est qu'au stade de terrassement, selon les souscripteurs. L'organisation propose comme solution alternative l'affectation des logements réceptionnés pour mettre un terme "aux attentes des souscripteurs qui n'ont que trop duré". Selon les membres de l'association, lors du rassemblement, le 13 février dernier, le SG de la wilaya, le chef de cabinet du wali et le directeur du logement les ont reçus. Il a été convenu, précise-t-on, qu'ils soient reçus deux jours après par le wali et en présence du directeur général de l'AADL. On explique que, depuis, aucun responsable n'a daigné les recevoir. D'où leur quatrième mouvement de protestation devant le siège de la wilaya, y compris le week-end, vendredi et samedi derniers. Par ailleurs, l'association des résidents de la cité Douanière de la ville de Béjaïa a organisé, hier, un rassemblement devant le siège de la daïra pour exiger "l'amélioration du cadre de vie dans leur cité". Le bitumage des axes routiers de la cité, le rétablissement de la ligne de transport urbain... sont autant de doléances soulevées par l'association des résidents de ladite cité. L. OUBIRA 1917 comprimés psychotropes saisis et deux individus écroués Deux personnes ont été arrêtées et 1917 comprimés psychotropes ont été saisis, en fin de semaine dernière, par les éléments de la police judiciaire de Béjaïa, a-t-on appris de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur renseignements, les policiers ont réussi, au début, à appréhender Ch.N., âgé de 32 ans et résident à Béjaïa, lequel a été pris en flagrant délit à proximité du stade de l'Unité maghrébine alors qu'il était à bord d'une voiture en compagnie d'un mineur âgé de 8 ans et en possession de 1040 comprimés psychotropes. La perquisition effectuée dans son domicile a permis de récupérer 564 autres comprimés de type Rivotril. La suite de l'enquête a permis d'arrêter son complice. Il s'agit de F.H., âgé de 40 ans, résident à Souk El-Tenine. Ce dernier était en possession de 313 comprimés psychotropes. Les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Béjaïa pour "détention et revente de psychotropes, exploitation d'un mineur dans le but de commettre des crimes et usurpation d'identité". L'affaire a été transférée au juge d'instruction qui a écroué les deux dealers, conclut le communiqué de la police. Par ailleurs, les éléments de la police judiciaire de Guendouza, dans la daïra d'Akbou, ont mis fin aux agissements d'un dealer de 26 ans résidant dans la même localité, a-t-on appris de la sûreté de wilaya. L'individu, répondant aux initiales de A.A., a été pris en flagrant délit de vente de drogue près des entrées des établissements scolaires de la localité, précise la même source. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal d'Akbou, il a été mis en examen avant d'être placé en détention provisoire par le juge d'instruction pour "détention et vente illégale de psychotrope", note le communiqué de la police. H. Kabir Les travailleurs de Sentex de Kherrata protestent L'usine du textile Sentex (Société d'ennoblissement des textiles) de Kherrata a été paralysée, avant-hier, par un mouvement de protestation des travailleurs. Ces derniers, environs 150, exigent le départ du directeur de l'usine qu'ils accusent de faire pression sur les employés et d'abus de pouvoir. Même l'intervention de la section syndicale de l'usine pour dénouer la situation n'a pas eu l'effet escompté, indique une source locale. Les travailleurs de l'usine reprochent, notamment, au DG de l'usine d'avoir licencié un travailleur sans passer par le conseil de discipline et d'avoir "injustement" procédé à la suspension d'un chauffeur. Les travailleurs, qui ont décidé de surseoir à leur mouvement en attendant qu'une solution soit trouvée à leurs doléances, promettent de revenir à la charge les prochains jours si rien n'a été fait, ont-ils affirmé. H. Kabir