Cette rencontre a vu la présence de professeurs d'université, de docteurs, de cinéastes, d'écrivains, de romanciers et de réalisateurs. Dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale de la culture arabe 2015", un colloque international portant sur les "femmes résistantes" a été organisé, hier, et se poursuivra, aujourd'hui, à Constantine. Cette rencontre a vu la présence de professeurs d'université, de docteurs, de cinéastes, d'écrivains, de romanciers et de réalisateurs. Plusieurs communications ont été présentées, l'on citera, entre autres, "Mouvement national et questions féminines", "Luttes des femmes pendant la guerre de Libération : mutations et contraintes" ou encore "La prison de femmes de Tifelfel" créée en 1955 par la France coloniale et qui est restée, jusque-là, méconnue dans l'histoire de l'Algérie. "Ce colloque est une suite à la rencontre que nous avons organisée, en novembre dernier, portant sur le thème ‘Constantine et sa région dans le mouvement national et la guerre de Libération'. Il est question de mettre en avant l'accès à la citoyenneté pleine et entière de la femme à travers sa participation à la guerre de Libération nationale", nous a déclaré Slimane Hachi, directeur du CNRPAH et directeur du département colloques au niveau du commissariat de la manifestation "Constantine, capitale culturelle arabe 2015". Notre interlocuteur ajoutera, dans ce sens, que la rencontre sera axée sur les femmes résistantes dans le monde arabe, notamment en Palestine, en Syrie, en Irak et dans un certain nombre de pays d'Afrique. Il sera plus particulièrement question, durant ces deux journées de débats, de mettre en évidence la participation de la femme algérienne et son rôle prépondérant dans la guerre de Libération. Cette femme qui a répondu à l'appel du 1er Novembre et prouvé son courage, son engagement, la libération de l'Algérie ne pouvait, en effet, aboutir sans elle. Aussi, durant ces conférences, les intervenants ont évoqué le rôle capital qu'à joué la femme dans la lutte contre l'occupation française, et cela, sous plusieurs appellations, à titre d'exemple : fidaiyate, moussebilate, mourchidate, infirmières, et dont certaines ont même dirigé des réseaux d'évasion. Les conférenciers ont également évoqué la solidarité et l'immense soutien manifesté par des milliers de femmes de par le monde. D'autres thèmes seront aussi débattus, aujourd'hui, à savoir le rôle des mass media dans le combat libérateur, la mobilisation politique au féminin en Afrique de l'Ouest, les femmes dans l'espace public, les luttes féminines pour la pleine citoyenneté, le combat d'une femme palestinienne, littérature des femmes en Algérie : résistance du corps et corps de résistance, etc. Enfin, un documentaire d'images de Nassima Guessoum de femmes dans la guerre de Libération nationale sera projeté et suivi d'un débat.