À la faveur d'une opération coup-de-poing, les étals de fortune aux abords du marché Casenave de Semmar et des étals motorisés qui prenaient possession du tronçon de route adjacent à la cité 720-Logements de Aïn Naâdja ont été éradiqués Les exploitants légaux d'étals et d'échoppes du marché de Semmar, au lieudit la ferme Casnave, sont tenus de rouvrir leurs locaux dès aujourd'hui, sous peine qu'il ne soit pris à leur encontre et à leurs torts exclusifs les mesures cœrcitives énoncées par voie de mise en demeure et affichée au souk de Semmar, a-t-on su de Kerbadj Ahmed, secrétaire général de la mairie de Gué de Constantine : "Plutôt que d'exploiter leurs locaux et leurs étals, ces exploitants préfèrent prendre l'exemple sur l'attitude intempestive des vendeurs de l'informel qui avaient pris abusivement possession des abords à l'accès du marché. Et comme si le squat aux alentours du souk ne suffisait pas à ces adeptes de l'économie informelle, voilà que ces camelots poussent l'outrecuidance jusqu'à envahir d'une manière excessive la cour du marché, où il faut jouer des coudes pour se frayer son chemin au milieu d'une foule compacte. D'où la nécessité d'avoir convenu avec la force publique d'une opération coup-de-poing, qui a permis d'éradiquer plus d'une vingtaine d'étals de fortune, d'abord au marché Casenave de Semmar et autant d'étals motorisés qui prenaient possession du tronçon de route adjacent à la cité 720-Logements de Aïn Naâdja. De ce fait, et vu ce qui précède, plus rien ne doit s'opposer aujourd'hui à la réouverture de l'enfilade de boutiques et d'étals qui avait concouru, il est vrai, à rameuter les camelots d'ici et des communes limitrophes à la Mitidja." À l'affichage de l'injonction promulguée à l'attention de ces tenanciers aux fins de satisfaire à la réouverture et à l'approvisionnement de leurs étals en matière de légumes et de fruits, va s'ajouter également l'autre mesure qui se veut d'une sévérité excessive, voire draconienne. "Des mises en demeure, qui seront cette fois-ci libellées d'une façon nominative, seront adressées aux intéressés contre accusé de réception, afin d'exhorter l'exploitant de l'échoppe et de l'étal à lever rideau. Ceux qui dérogent à la clause de l'action d'enjoindre ou qui s'écartent de leurs obligations se verront dessaisis de leurs locaux qui profiteront aux chômeurs réels de la localité", a ajouté notre interlocuteur. D'une capacité d'une trentaine d'étals et autant d'échoppes de droguerie, épiceries et boucherie-volaille ouvertes de part et d'autre de l'allée centrale, le marché appelé d'ordinaire Souk Casenave fut édifié durant les années 1980 au taudis de Semmar, a-t-on appris également d'Ould Beziou Saïd, vice-président chargé de l'environnement auprès de la municipalité de Gué de Constantine, qui n'écarte pas l'option d'une reprise d'activités à la veille de ce mois de Ramadhan, d'autant que l'ouverture sera précédée d'opérations de dératisation et de désinsectisation appropriées. Alors, pour que toutes les structures de commerce de proximité soit prêtes au jour J du mois de jeûne, M. Ould Beziou a tenu à ajouter : "Une réflexion est d'ores et déjà engagée à l'effet d'installer une khaïma imlaqa (un chapiteau géant) à l'effet d'abriter un centre commercial durant tout le mois sacré de Ramadhan. D'ailleurs, ce n'est pas une nouveauté, puisqu'il y a déjà un précédent, à l'instar du chapiteau qui avait abrité, on s'en souvient, les quinzaines commerciales que nos homologues de l'APC de Kouba ont organisées sur l'aire de jeux de Garidi durant les vacances scolaires d'hiver et du printemps de l'année en cours. Donc, s'il doit y avoir chapiteau, la tente géante sera montée sur une aire de jeux attenante à la cité El-Hayat." Du reste, en attendant des jours meilleurs, l'heure est à la sensibilisation et à la prévention en direction des grossistes situés sur la RN 38 contiguë à Sidi Megnouche. "Il s'agit de faire entendre raison aux grossistes qui exercent sur la RN 38 d'Oued El-Kerma, afin qu'ils cessent d'exposer ces tas de fardeaux de bouteilles d'eau minérale, de limonade, de jus de fruits et des canettes de soda au soleil. Outre cela, l'usage de la chaîne du froid est d'autant plus requis, notamment en cette période des grandes chaleurs, féconde en germes et propices aux intoxications alimentaires. D'autre part, l'opération pilotée par la direction de la concurrence et des prix de la wilaya d'Alger a nécessité également l'aide de notre bureau communal d'hygiène et l'assistance de la commission municipale en charge de la chose hygiénique. Du reste, à ce propos, la DCP est résolue à sévir contre les négociants de gros par des arrêtés de fermeture de longue durée", a conclu notre interlocuteur. Alors, gare aux grossistes qui s'entêtent à chauffer les bulles gazeuses sous le soleil ! Louhal N.