Un marché de proximité a ouvert ses portes, dimanche dernier, dans l'ancienne gare routière de Tizi Ouzou, à l'initiative de la direction du commerce, en collaboration avec l'Association de protection du consommateur (ADPC-Azazga), l'UGCAA et l'UGTA. Pour la direction du commerce, "il s'agit d'une initiative qui rentre dans un programme d'action spécial qui consiste à organiser des marchés citoyens avec pour objectif : la disponibilité à des prix raisonnables des produits de large consommation". Concernant le choix des produits, la priorité est accordée aux produits de meunerie, les produits laitiers et dérivés, les viandes, les eaux minérales et les boissons, les fruits et légumes et l'habillement, indique encore la direction du commerce. Les prix affichés sont très abordables même si une dizaine de stands demeurent encore vides au dixième jour du mois sacré. Et pour cause, le marché a ouvert ses portes avec 5 jours de retard et les emplacements sont loués aux commerçants à 24 000 DA le mois, soit 800 DA jour, ce qui a dissuadé plus d'un, a expliqué un commerçant sur place. Toujours est-il que la vente des fruits et légumes est assurée par un seul marchand qui propose des prix accessibles. "Je ne propose pas de fruits pour le moment, car il est impossible de s'approvisionner auprès des grossistes à cause de la cherté des fruits. À titre d'exemple, la pastèque est cédée à 140 DA le kilo, soit près de 1000 DA la pièce, ce qui est exorbitant pour les ménages. En ce qui concerne les légumes, nous vendons la pomme de terre à 40 DA, la courgette à 50 DA, le poivron à 65 DA et l'oignon à 30 DA, soit des prix raisonnables et assez stables", dira-t-il. Quant aux produits laitiers, ils sont proposés avec une marge de réduction qui varie entre 2,50 à 5 DA par rapport au prix dans les grandes surfaces. Ces réductions touchent aussi les produits de meunerie, notamment la farine qui est vendue à 27,50 DA le kilo alors que la semoule est à 400 DA le sac de 10 kg. Pour les boissons gazeuses, elles sont proposées par certains fournisseurs à 30 DA la bouteille d'un litre et l'eau minérale à 20 DA. Enfin, le poulet est cédé à 270 DA le kilo, soit 50 DA de moins que chez le privé. K. Tighilt