Les principales routes de la ville de Béchar sont depuis plusieurs mois impraticables et causent beaucoup de désagréments aux automobilistes. Elles sont en abandon total, trouées de nids-de-poule et de fossés. La plupart des trous laissés par l'entreprise chargée du renouvellement des canalisations de l'eau potable n'ont pas été colmatés et les débris de la chaussée sont toujours sur place. Ceux qui sont venus passer la fête de l'Aïd avec leurs familles ont été surpris par la dégradation croissante des principales routes du chef-lieu de wilaya. Les habitants des cités insalubres, qui se disent délaissés et abandonnés à leur triste sort, ne savent plus à qui s'adresser. Ils vivent toujours le calvaire qui résulte de l'absence de prise en charge de leurs préoccupations relatives à l'amélioration de leur cadre de vie. Depuis le début du mois de juillet, la wilaya de Béchar est paralysée par une canicule inhabituelle. La température atteint les 47°C à l'ombre à la mi-journée et 40°C à 22h, et pendant les nuits les plus torrides, le thermomètre affiche des températures aussi élevées que le jour dans cette région du Sud, qui n'a pas connu une telle chaleur depuis plus d'une décennie. La carence en matière de loisirs et lieux de détente pour les familles les pousse à rester cloîtrées chez elles pour faire la sieste et profiter de la climatisation. Le seul jardin que comptait la ville de Béchar est dans un état lamentable depuis octobre 1988, et les travaux de construction d'une auberge dans ce site n'ont pas encore été entamés par les services concernés. R. Roukbi