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Béchar
Une canicule inhabituelle empêche la détente !
Publié dans Liberté le 26 - 08 - 2014

Depuis le début du mois de juillet, la wilaya de Béchar est paralysée par une canicule inhabituelle. La température atteint les 46°C à l'ombre à la mi-journée et 38°C à 22h, et pendant les nuits les plus torrides, le thermomètre affiche des températures aussi élevées que le jour, dans cette région du Sud qui n'a pas connu une telle chaleur depuis 1988. Les habitants de la Saoura vivent sous cette chaleur exceptionnelle toute la journée et le jour se différencie de la nuit par le soleil seulement.
Les plus chanceux, c'est-à-dire les gens aisés, fuient la région en cette période de grande canicule pour passer des vacances dans les villes côtières de l'Ouest et même à l'étranger. Ici, nous assistons toujours au même rituel : à 8h, les rues de la capitale de la Saoura grouillent de monde, notamment les personnes qui n'ont pu s'évader vers les villes du Nord pour profiter des plages et des forêts. Toute la matinée, les Bécharis vont au marché des fruits et légumes. Les vieux discutent sans arrêt sous les arcades de la place de la République. Ils donnent l'impression de faire le bilan de leur vie.
Cette année, ils n'ont pu profiter des bains de sable dans l'oasis de Taghit à cause de la canicule. D'habitude, ces personnes se déplacent vers cette ville touristique pour bénéficier d'un traitement par enfouissement sous le sable, qui a des effets thérapeutiques sur plusieurs maladies telles que le rhumatisme et les maladies de la peau. Mais, malheureusement, cette année, même les habitants de Taghit qui ont l'habitude de prendre en charge ces curistes, ont abandonné leur région. À 13h, la circulation automobile diminue, les commerçants baissent leurs rideaux. Alors, l'ennui, la morosité et le soleil s'installent dans les différentes cités du chef-lieu de wilaya. L'après-midi est consacré à la sieste. Au cours de cette période, les chantiers sont pratiquement à l'arrêt et les administrations publiques sont désertes.
En ce mois d'août, presque toutes les directions de wilaya sont dirigées par des intérimaires. Vivre avec la canicule serait relativement facile, seulement il y a d'autres problèmes. La carence en matière de loisirs et lieux de détente pour les familles, qui restent cloîtrées chez elles pour faire la sieste et profiter de la climatisation. L'Etat a déboursé plusieurs milliards de centimes pour la construction d'espaces culturels et sportifs pour les jeunes, les adolescents et même les adultes. Mais, aujourd'hui, le constat est amer en l'absence d'initiatives culturelles réfléchies. Béchar, qui est une ancienne ville, ne compte aucune salle de cinéma, la seule qui existait a été transformée par l'APC en salle des fêtes. Pour les amateurs du grand écran, ils ne verront pas de sitôt les nouveaux films. Le seul jardin que comptait la ville de Béchar, qui a été sérieusement touché par les intempéries d'octobre 2008, est dans un état lamentable.
Il est pratiquement abandonné par les responsables locaux. Pour les enfants, la situation est encore plus attristante. Les piscines, qui existaient dans cette ville, sont fermées laissant la place aux oueds et autres retenues colinéaires, qui sont devenus les lieux privilégiés des adolescents, malgré le danger qu'ils encourent. Il est à signaler que les colonies de vacances organisées par la DAS et la DJS au profit des enfants de la région ne touchent que peu de jeunes dont l'âge ne dépasse pas les 13 ans. La reprise des activités n'est signalée qu'à partir de 18h. Les gens, qui ont les moyens, s'attablent aux terrasses des cafés, les autres errent dans les quartiers de la ville à la recherche d'un brin d'air.
Les femmes restent généralement cloîtrées chez elles. D'autres familles se rendent au centre de loisirs familial (CLF) de l'armée, qui demeure l'unique endroit vert où les citoyens peuvent profiter d'un microclimat avec des jeux pour enfants. En cette période de canicule et en l'absence de soirées musicales et théâtrales, la morosité bat son plein. Les quartiers de cette ville du Sud sont devenus des cités-dortoirs, ce qui oblige les citoyens à rentrer tôt chez eux pour voir ce que la télévision leur propose.
Les jeunes passent toute la nuit à jouer aux dominos ou à circuler à motocyclettes dont le bruit des moteurs trouble la quiétude de la ville. Les gens véhiculés préfèrent passer le reste de la nuit aux ronds-points aménagés en espaces verts. Dans ces lieux, de nombreuses familles dînent ou sirotent des boissons fraîches ou du thé. Les jeunes jouent aux cartes à la lumière des lampadaires.
En attendant la création d'un centre de loisirs et de détente et autres espaces verts, la souffrance et le calvaire des citoyens continuent. Depuis plusieurs années, les responsables locaux n'ont jamais songé à prendre des initiatives qui puissent soulager la population locale qui erre dans les rues en espérant des jours meilleurs.
R. R.
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