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MJS-FAF : le torchon brûle !
ALORS QUE sellal a convoqué hier el hadi ould ali
Publié dans Liberté le 06 - 02 - 2017

Il a été empêché hier de reprendre le travail à la JSK
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"Hannachi est connu pour ce genre de comportements"
Participation des verts à la CAN 2017
Voilà pourquoi Raouraoua ignore El-Hadi Ould Ali
Resté au Gabon après l'élimination des Verts, pour les besoins des réunions de la CAF, de la CAN 2017 mais aussi et surtout pour préparer sa réélection au comité exécutif de la CAF dont les élections sont prévues au mois de mars prochain, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, observe, dit-on, avec amusement toute l'agitation autour de son avenir à la tête de la fédération de football.
À commencer par les déclarations du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, qui continue à demander des comptes à Raouraoua, suggérant même en filigrane sa démission "pour avoir échoué", alors que ce dernier a déjà répondu à ce sujet dans le dernier communiqué de la FAF. "Le dossier de la dernière CAN-2017 sera examiné par le bureau fédéral de la FAF dans sa prochaine réunion et sera soumis à la prochaine assemblée générale de la fédération. Dans l'intervalle et en tant que président élu respectueux de ses responsabilités et devoirs, je continuerai à assumer mes responsabilités jusqu'à la prochaine assemblée générale élective", écrit-il. Et d'ajouter : "Je déclare officiellement aujourd'hui et sur le site officiel de la Fédération algérienne de football que je reste et demeure respectueux des lois de mon pays, des statuts et des règlements de la Fédération algérienne de football."
Les décideurs ont créé depuis longtemps un "ministère" du football
Non seulement Raouraoua ne compte pas jeter l'éponge, mais il n'envisage pas non plus de rendre des comptes au MJS pour la simple raison que la FAF, bien que respectueuse des lois du pays, tient à son autonomie de gestion qui la rend redevable uniquement devant l'assemblée générale.
Seule l'AG, conformément aux statuts de la FAF, de la FIFA et des lois du pays, a le droit d'apprécier le bilan de la FAF et la gestion de l'actuel bureau fédéral de la fédération. "Depuis son arrivée à la tête de la fédération, Raouraoua a tout fait pour soustraire la FAF à la mainmise au MJS. Au fil des années, grâce notamment à son autonomie financière (la FAF n'utilise plus les subventions de l'Etat), la tutelle s'est retrouvée même non concernée par ce qui touche à la gestion de la FAF. Beaucoup de ministres ont tenté d'y remédier en poussant Raouraoua à passer par le MJS, mais il se sont tous cassé les dents, à l'image de Guidoum, Djiar, Tahmi pour ne citer que ceux-là."
"Il est fort à craindre d'ailleurs que même Ould Ali, qui traîne pas mal de casseroles, dont la gestion des chantiers des nouveaux stades encore en construction, le fiasco des Jeux olympiques et les graves accusations de détournements de fonds publics qui ont marqué cette participation, ne connaisse le même sort. Pis, à travers un discours populiste, du genre ‘'si j'étais à sa place je démissionnerais', ou encore ‘'la participation algérienne à la CAN a été humiliante'', je trouve qu'Ould Ali se ridiculise, donnant l'impression de n'avoir aucune emprise sur la FAF alors qu'il est le premier responsable du secteur", analyse un observateur averti du football national.
Pourquoi ? "La raison réside dans le fait que les pouvoirs publics, tout en haut de l'organigramme, conscients de l'enjeu politique du football et ses conséquences sur la stabilité sociale, ont décidé de créer une sorte de ministère du football, avec sa tête Mohamed Raouraoua, indépendant complètement du ministre du Sport. D'ailleurs, une chaîne privée nationale a récemment diffusé des déclarations en off de Raouraoua où il a mentionné clairement qu'il n'avait de comptes à rendre qu'au président Abdelaziz Bouteflika, cela veut tout dire", rétorque notre interlocuteur. "La meilleure preuve que Raouraoua n'a que faire des déclarations d'Ould Ali, c'est qu'il n'est même pas rentré au pays pour s'en inquiéter. Il fait comme si c'était un non-événement, surtout après l'appui qu'il a reçu du chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, et surtout du ministre de la Communication, Hamid Grine, un ami de longue date. Je ne sais pas si Raouraoua a pris sa décision de postuler pour un nouveau mandat ou non, mais une chose est sûre, c'est lui qui trace la feuille de route d'ici les élections. Je pense même que s'il décide de partir, il prendra le soin de placer quelqu'un à sa place, comme ce fut le cas avec Hamid Hadadj, loin, très loin des désidératas d'Ould Ali. En fait, à ce jeu, Raouraoua reste le meneur jusqu'à nouvel ordre et ce qui semble irriter El-Hadi Ould Ali et ses souffleurs."
En effet, lors de son dernier point de presse, le ministre de la Communication, M. Grine a condamné "les excès et les termes violents" dans les médias utilisés notamment à l'égard du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, après l'élimination de l'équipe nationale de football de la CAN 2017 dès le premier tour. "Il y a des excès parfois dans la presse, parfois des termes violents, et avec ça je ne suis pas d'accord, bien entendu je les condamne", a déclaré M. Grine, répondant à une question sur la campagne médiatique menée contre M. Raouraoua, suite à l'élimination des Verts de la CAN 2017. Il a ajouté, dans ce cadre, cependant, que M. Raouraoua était "assez ouvert et assez intelligent pour savoir que nous avons une presse comme toutes les autres presses sportives du monde (...) extrêmement dure et parfois excessive". Pour M. Grine, "oui à la critique, à la liberté d'expression et non à la diffamation et à l'injure", ajoutant qu'il se trouve que "le président de la FAF est un président très exposé pour la simple raison qu'il y a 40 millions de sélectionneurs et de journalistes", a-t-il ironisé. "Le plus important, c'est que nous sommes dans un milieu de passion, et là où il y a la passion, il y a absence de raison", a-t-il expliqué, indiquant que si M. Raouraoua "se sent touché par certains médias dans son honneur, bien entendu il peut recourir à la justice". M. Grine a indiqué que ce dernier avait fait "un très bon parcours en 2014". Bref, un discours à contresens de celui d'Ould Ali qui a appelé le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, à rendre des comptes aux pouvoirs publics, suite à l'élimination "précoce et humiliante" de la sélection algérienne de football de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2017) au Gabon.
C'est Raouraoua qui dictera sa feuille de route d'ici les élections
"Le peuple algérien s'attendait à de meilleurs résultats au vu des moyens qui ont été mis par les pouvoirs publics à la disposition de l'équipe nationale pour une meilleure préparation à la CAN 2017", a déclaré Ould Ali à la presse, en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'Alger. "En tant que ministre, je dois présenter le bilan de la participation algérienne au Premier ministre et au président de la République. C'est inadmissible de dire que l'Etat n'a pas mis les moyens nécessaires lors des trois dernières années pour une meilleure prise en charge de la sélection algérienne et du football algérien", a-t-il ajouté. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a noté en outre que "celui qui a échoué dans la gestion de sa fédération durant le mandat olympique 2013-2016 doit partir. Nous sommes en train d'évaluer les fédérations sur les plans financier et administratif, et ce, avant l'organisation des assemblées générales électives. Celui qui a échoué dans sa mission durant le mandat olympique 2013-2016 doit céder sa place. Un contrat d'objectif a été signé par les fédérations, et c'est sur cette base qu'on va évaluer le rendement de chaque instance", martèle-t-il encore. "Pour ce qui est du football, si j'étais à la place de Raouraoua, j'aurais démissionné", oubliant par-là même qu'il aurait dû lui-même démissionner à l'issue de la débâcle des jeux Olympiques.
Sellal pas du tout d'accord avec Ould Ali
Sous pression, Ould Ali veut donc titrer la couverture vers lui, en perspective du prochain remaniement ministériel où il serait inscrit parmi les... partants. Selon nos informations, le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a convoqué hier Ould Ali El Hadi, s'est désolidarisé des déclarations du premier responsable du MJS. Sellal les a qualifiées de disproportionnées par rapport à un homme qui a doublement qualifié l'Algérie au Mondial 2010 et 2014. Cette mise au point intervient après que Raouraoua s'est plaint en haut lieu, mardi soir des propos des propos d'Ould Ali. Reste à savoir maintenant quelle sera la décision de Raouraoua au sujet des prochaines élections de la FAF, prévues au moins d'avril. Selon ses proches, Raouraoua n'a pas encore pris de décision définitive. Mais il jouit toujours du soutien des présidents des clubs des Ligues 1 et 2, et des présidents des ligues régionales, autrement dit de la majorité des membres de l'assemblée générale.
C'est-à-dire que s'il veut se faire réélire, sa candidature passera comme une lettre à la poste. "Le jour de l'AG ordinaire de la FAF, vous allez voir que tous les membres vont réclamer à ce que Raouraoua reste, il sera plébiscité, la suite vous pouvez la deviner", note notre interlocuteur.
À moins que "les politiques" ne décident de confier le ministère du football à un enfant du système avec la bénédiction de Raouraoua...
S. L.
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