L'accord relatif à la réduction de la production de pétrole des principaux pays producteurs signé le 10 décembre 2016 pourrait être prolongé d'au moins six mois. C'est le propos du ministre russe de l'Energie, Alexander Novak. Celui-ci a affirmé que les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et onze pays producteurs non membres vont discuter, les 24 et 25 mai prochain, à Vienne, de la "possibilité de prolonger" l'accord en question. Je pense, a-t-il ajouté, que nous allons probablement discuter d'une prolongation d'au moins six mois ou d'une période encore plus longue. Pour faire remonter les prix du pétrole, les pays de l'Opep et onze pays non membres sont convenus, en décembre 2016, à Vienne, de réduire la production de pétrole de 1,8 million de barils. L'accord qui tient sur six mois est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Dans le cadre de cet accord, la Russie a promis de diminuer sa production de pétrole de 300 000 barils par jour. Les Russes et les Saoudiens (membres dominants de l'Opep) évoquent, depuis quelques semaines, une prolongation des réductions jusqu'à l'année prochaine. En résumé, l'Opep et ses partenaires doivent décider des suites à donner à l'accord actuel lors d'un sommet très attendu, le 25 mai, dans la capitale autrichienne. L'Opep a publié, jeudi 11 mai, son rapport mensuel dans lequel il est fait mention de relèver légèrement la demande mondiale, mais également son estimation de la production des pays producteurs n'appartenant pas à l'organisation viennoise.