Le suspense relatif à l'adoption des deux bilans de la FAF a finalement pris fin, hier, à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale ordinaire au Centre technique national de Sidi Moussa. Le quorum a été largement atteint, puisque sur les 112 membres que compte l'AG de la FAF, 92 étaient présents. À l'ouverture des travaux et après l'hymne national et une minute de silence observée en hommage aux 257 victimes du crash d'avion de Boufarik, le président de la FAF a entamé les travaux en installant une commission composée d'Abdelkrim Medouar (ASO), de Hadj Mekki, président de la Ligue de Saïda, et de Noureddine Boulefaât, président de la Ligue régionale d'Alger. Les membres de l'AG se sont d'abord prononcés sur le bilan moral à main levée. 90 membres ont adopté le bilan, selon des sources parvenues de l'intérieur de la salle, seuls Mohamed Raouraoua, Hamid Haddadj et Ali Baâmeur, président de la Ligue régionale d'Ouargla, se sont abstenus du vote. "Aujourd'hui, c'est la victoire du football national, tout le monde a fait preuve d'un grand sens de responsabilité, y compris Raouraoua qui a grandement contribué au débat très sincère. On sait comment réagir à ses remarques. Je salue la famille du football, cela nous encourage à aller de l'avant pour concrétiser notre plan d'action, c'est une belle leçon pour ceux qui ont prédit le pire pour cette AGE", dira Amar Bahloul, membre du bureau fédéral. Par la suite, le bilan financier a été présenté et a fait débat puisque Mohamed Raouraoua est intervenu pour faire des remarques sur les dépenses de la FAF et les recettes en exhortant Zetchi à faire preuve d'ingéniosité afin d'éviter des problèmes de trésorerie pour l'avenir de la FAF, lui reprochant l'excès dans les dépenses et les salaires, en précisant qu'en ces temps de vaches maigres, aucun nouveau contrat de sponsoring n'a été signé depuis un an par la fédération qui ne peut compter que sur l'opérateur Mobilis et qu'à l'avenir, à partir de 2019 ou 2020, il n'y aura plus d'argent. La réplique de Zetchi fut immédiate, il est longuement revenu sur son bilan financier, en mettant en exergue le projet de l'hôtel qu'il qualifie d'utopique et qui ne s'inscrit pas dans son programme en faisant valoir le code de l'investissement, affirmant qu'il est lui-même investisseur, tout ça loin des journalistes. Le bilan financier est de nouveau adopté à l'unanimité, sauf Ali Baâmeur qui a préféré s'abstenir. D'autres intervenants ont plaidé la cause des clubs, à l'instar de Medouar qui a mis en relief le manque d'apport et préconise d'autres solutions plus adéquates. Là-dessus, les travaux de l'AG ont pris fin. RACHID ABBAD
