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La panne économique
Ajournement des réformes, baisse des budgets d'équipement...
Publié dans Liberté le 02 - 09 - 2018

L'Exécutif préfère encore actionner la planche à billets pour maintenir le statu quo.
L'agenda politique et social semble primer sur l'agenda économique. C'est ce qui ressort de l'avant-projet de budget pour l'année 2019, qui prévoit une augmentation de 7,5% des dépenses de fonctionnement et une baisse de 12,2% des crédits de paiement. Le gouvernement maintient ainsi sa politique d'expansion budgétaire et reporte l'ajustement à 2020. Depuis le début de la crise pétrolière en 2014, l'ajustement réalisé est celui opéré par la Banque d'Algérie sur le taux de change. L'effondrement du prix du pétrole à partir du deuxième semestre de 2014 s'est traduit, en 2015, par un déficit du compte courant extérieur de 16,4% du produit intérieur brut (PIB) et un déficit budgétaire de 15,3% du PIB. Cette forte détérioration de l'un des principaux fondamentaux de l'économie nationale, en contexte de différentiels d'inflation et de productivité défavorables et de nécessaire maintien de la dépense publique à un niveau élevé pour soutenir la croissance et l'emploi, a entraîné une dépréciation du dinar, en moyenne annuelle, de 19,8% vis-à-vis du dollar et de 4,07% contre l'euro entre 2014 et 2015, tenant compte de l'évolution des cours de change entre ces deux devises sur les marchés internationaux. Ainsi, face au choc externe de grande ampleur et durable, le taux de change du dinar a joué, dans une large mesure, son rôle d'amortisseur, en l'absence de consolidation budgétaire. En 2017, le gouvernement avait entamé une politique d'assainissement budgétaire. La loi de finances (LF) 2017 avait limité les dépenses à 6 880 milliards de dinars pour 2017 et
6 800 milliards pour 2018 et 2019. La LF 2018 a pris un virage à 180 degrés en portant les dépenses de 2018 à 8 628 milliards de dinars, celles de 2019 à 7 561,8 milliards et à 7 368 milliards de dinars pour 2020. Confrontées à l'épuisement de l'épargne budgétaire, mais ne souhaitant pas recourir à l'emprunt externe, les autorités se sont tournées vers le financement monétaire (planche à billets). Le recours au financement non conventionnel présenté dans le plan d'action du gouvernement était conditionné par la réalisation de réformes structurelles. Un décret exécutif portant mécanisme de suivi des mesures et réformes structurelles dans le cadre de la mise en œuvre du financement non conventionnel a été publié au Journal officiel n°15 du mois de mars de l'année en cours. Le gouvernement a proclamé, dans ce décret, les réformes structurelles économiques, financières et budgétaires qu'il compte mener pour rétablir "les équilibres de la trésorerie de l'Etat et de la balance des paiements". Pour l'instant, rien n'a été implémenté. Le gouvernement manifeste, à travers ses déclarations, une grande volonté de transformation du système économique, cependant ni la vision n'y est définie ni les institutions et ceux qui les font fonctionner ne sont prêts à conduire ces transformations. Les comportements sont sclérosés et les stratégies de statu quo sont prisées. En termes de vision dans le domaine économique, rares sont ceux qui peuvent aujourd'hui percevoir une politique économique claire dans son volet réformes. L'Exécutif a préféré encore actionner la planche à billets pour maintenir un statu quo. Comme l'ont suggéré des économistes, des réformes structurelles cruciales, mises en œuvre sans délai et échelonnées dans le temps, sont nécessaires pour refondre le modèle de croissance du pays, en tenant compte de leur interaction.
Meziane Rabhi


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