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Des options et des impossibilités
Tentatives de sortie de l'impasse politique
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2018

à cinq mois de l'élection présidentielle, qui doit être organisée au plus tard la première quinzaine du mois d'avril 2019, deux partis, d'obédience islamiste, comme par hasard, le MSP d'Abderrezak Makri et TAJ d'Amar Ghoul, ont étrenné chacun son initiative politique. Le premier plaide pour un report du scrutin présidentiel et l'engagement d'une phase de transition d'une année sans Bouteflika ; l'autre soumet à la classe politique sans exclusive l'idée d'une conférence nationale sous l'égide de Bouteflika ouverte à toutes les recommandations et conclusions. Ces deux propositions, qui peuvent avoir quelques possibles connexions, en ce sens qu'elles ne sont pas forcément contradictoires, pèchent, l'une comme l'autre, par la difficulté légale, voire carrément par l'impossibilité — notamment pour celle de Makri — de leur mise en pratique. Sauf, il faut le souligner d'un trait épais, à violer la Constitution et la loi électorale. On ne sait quelles égéries, tapies dans l'ombre, apparemment, ont inspiré le président du MSP, mais l'on peut déjà conclure qu'elles n'ont pas trop le souci du respect de la loi. En effet, à moins qu'elles n'aient réussi à trouver une faille dans le dispositif légal qui leur permettrait de concrétiser le projet, ce qui est au demeurant fort peu probable, on voit mal quel artifice convoquer pour décaler le rendez-vous électoral d'avril prochain. Même le consensus le plus large parmi les partis politiques ne peut repousser l'échéance, la Constitution ayant clairement disposé dans quelle situation l'élection présidentielle peut être reportée. Cela, Makri doit le savoir, lui qui a déjà été député. Car si c'est l'incapacité de Bouteflika à continuer à assumer des charges présidentielles qui le pousse à réclamer l'interruption du processus électoral, sa proposition devient suspecte. Pour sûr, car si c'est le cas, Makri ne ferait en réalité que voler au secours d'un régime qui peine à sortir de l'impasse politique dans laquelle il s'est engouffré. Et il y a tout lieu d'être vigilant par rapport à l'initiative du président du MSP qui pourrait préparer le lit à un nouveau coup de force constitutionnel. L'incapacité du chef de l'Etat sortant à poursuivre son magistère, si telle est la raison véritable de la singulière agitation de ces derniers temps, devrait tout simplement le soustraire à la course à la magistrature suprême et non saborder la compétition. C'est pour cela qu'il est étonnant que Makri, qui, pourtant, fréquente l'opposition, n'insiste pas sur les fondamentaux de Mazafran, mais leur substitue une démarche plutôt salvatrice pour le régime, malade, qui ne demande qu'un sursis pour se refaire une santé. Pour ce qui est d'Amar Ghoul, d'aucuns savent qu'il est dans le rôle qu'on lui attribue. Il ne choisit pas, mais joue, souvent maladroitement, la partition qu'on lui fait répéter. Car, son idée de conférence nationale, à la veille de la convocation du corps électoral, c'est-à-dire au moment où ont lieu les échauffements préélectoraux, est aussi inadaptée que la proposition de Makri. Les deux hommes sont-ils inspirés par les mêmes muses politiques ? Il faut peut-être le croire !
Sofiane Aït Iflis

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