La Chambre de commerce et d'industrie Soummam a organisé avant-hier, à l'hôtel Club Alloui de Béjaïa, une journée d'information à ce propos. Le but de cette rencontre, animée par des représentants du ministère des Finances, des Douanes, mais aussi le directeur des impôts de Béjaïa ainsi que le président de la commission de recours de la wilaya, l'expert-comptable et commissaire aux comptes Saïd Talbi, a consisté à expliquer les nouvelles dispositions contenues dans la nouvelle loi de finances, qui soient profitables à l'entreprise. Pour le président de la CCI Soummam, Samir Mammasse, l'organisation de cette journée est devenue incontournable. La raison, c'est que la loi de finances est considérée, expliquera-t-il en aparté, comme une véritable plateforme, censée mettre en place les outils financiers et fiscaux afin de permettre à l'entreprise d'évoluer dans un meilleur environnement. Une LF, expliquera, de son côté le directeur de la CCI Soummam, Abdelaziz Haïl, qui a consacré cinq importants volets, à même de permettre la maîtrise des dépenses publiques (fonctionnement et équipement), l'amélioration des recettes ordinaires (hors hydrocarbures), en passant par l'encadrement du commerce extérieur et la préservation de l'activité économique ainsi que la maîtrise de la couverture adéquate des besoins économiques et sociaux des citoyens. Les représentants des Douanes algériennes, MM. Méziani et Bézazna, les premiers à intervenir, ont énuméré les nouvelles dispositions en matière de dédouanement et évoqué avec insistance que dans le cadre d'une coopération entre les Douanes algériennes et sud-coréennes, un protocole d'accord a été signé, en décembre 2018. Il porte sur le développement d'un nouveau système d'information, lequel est à la fois "complet et intégré" et va mettre à profit notamment l'apport de cette institution dans l'effort du développement économique du pays en cette conjoncture. Le président de la commission des recours de wilaya, Talbi Saïd, a salué la décision des pouvoirs publics d'avoir opté pour des professionnels, en l'occurrence des personnes qui maîtrisent parfaitement la comptabilité et la fiscalité, à la tête des commissions de recours. Avant, cette tâche était confiée à des magistrats, des hommes de droit, mais qui ne sont pas comptables encore moins fiscalistes. Aussi, quand il y a un dossier, on l'étudie et on se prononce en toute conscience. "Depuis que je suis à la tête de cette commission où siègent des représentants de diverses directions, le commerce, l'agriculture, un élu de l'APW, le représentant des commissaires aux comptes, le président de la CCI Soummam, le directeur des impôts, on n'a jamais enregistré de rejet. Et on a traité quelque 480 dossiers. Il y a eu bien sûr des rejets, car les dossiers étaient indéfendables ; il y a eu des dégrèvements, partiel ou total. Il est vrai que l'on travaille en bonne intelligence avec les services des impôts", a expliqué M. Talbi à l'assistance, composée d'opérateurs économiques, de commerçants et des fonctions libérales