Pour absence de chauffage dans les salles de cours de l'école primaire Bella-Miloud sise à la cité Ould-Brahem en plein centre-ville de Sétif, où sont scolarisés pas moins de 700 élèves, les professeurs et l'administration de l'établissement ont été contraints de libérer les élèves. En effet, après avoir signalé les pannes répétées et la défectuosité des poêles à gaz et des installations d'évacuation des gaz brûlés aux services concernés de la municipalité, les responsables de l'école ont, dès la matinée d'hier, demandé aux potaches de rebrousser chemin pour rentrer chez eux, car ils ne peuvent suivre leurs cours dans pareilles conditions. "Hier matin, à Sétif, une wilaya connue pour son froid rigoureux, il a fait 5 degrès. Garder des enfants dans des classes qui ressemblent à des chambres froides est inhumain et constitue un véritable danger pour leur santé", nous dira un professeur de première année primaire. Et de rencherir: "Les élus et administratifs de la commune de Sétif ont été plusieurs fois informés par écrit de ces pannes répétées et le danger qu'elles constituent, mais en vain. Ils ne sont pas intervenus". Par ailleurs, Selon un élu qui a accepté d'éclairer nos lanternes, toute intervention qui ne peut-être assurée par nos régies, doit faire l'objet de procédures légales qui doivent passer par le contrôle financier. Un prétexte qui selon des responsables du secteur de l'éducation ne peut justifier ce laisse-aller et la façon de faire des élus locaux au sein de l'une des plus riches communes du pays.