L'entraîneur du NAHD, Azzedine Aït Djoudi, n'est plus l'entraîneur de l'équipe, il a décidé hier de claquer la porte en raison de beaucoup de problèmes qui secouent le club que la direction n'arrive pas à résoudre, comme il l'a révélé hier dans une déclaration à Liberté. "Effectivement, je vous confirme que je suis démissionnaire du NAHD à partir d'aujourd'hui. Je n'en peux plus, il y a trop de problèmes qui secouent le club, je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles. J'ai patienté, en vain. Les problèmes ne cessent de s'accumuler sans qu'aucune solution pointe à l'horizon. Lorsqu'une équipe joue le maintien en Ligue 1, il lui faut beaucoup de choses pour se maintenir. Le club a perdu trop de joueurs au mercato. Ceux sur lesquels on peut compter sont blessés, à l'instar de Yaya Fouzi. L'effectif actuel est trop jeune, il lui manque de l'expérience. J'ai repris ce mardi les entraînements à la suite du décès de mon oncle, j'ai trouvé une équipe complètement out, il y avait au moins trois joueurs absents pour des motifs futiles. Je me suis retrouvé avec un groupe restreint, alors qu'on prépare un déplacement périlleux à Sétif. Ce n'est pas comme ça qu'on peut maintenir l'équipe en Ligue 1. Donc pour toutes ces raisons, j'ai décidé de partir sans problème avec la direction que je remercie au passage de la confiance qu'elle m'a accordée. Entre moi et le NAHD, c'est fini", martèle-t-il. Il est vrai que la situation du club ne prête guère à l'optimisme. Classé à la dernière place au classement général avec un total de 16 points, soit deux longueurs de moins par rapport à l'USB (18 points), et un déplacement difficile ce samedi à Sétif dans un match capital, le NAHD risque gros. Depuis la phase retour, le club n'a engrangé qu'un petit point samedi passé face à l'USMBA.