Après la suspension des P/APC de Béjaïa et de Draâ El-Gaïd, c'est au tour du P/APC de Taourirt Ighil, Amar Amoura, de connaître le même sort.En effet, ce dernier vient d'être suspendu de ses fonctions par le wali de Béjaïa, après sa condamnation par la justice, nous a confirmé la chargée de communication de la wilaya de Béjaïa. Le premier responsable de la wilaya a agi, a expliqué notre source, après avoir été saisi par la justice sur le cas de ce P/APC élu en 2012 sur une liste "indépendante" avant de rejoindre le FLN en novembre 2017, lorsqu'il avait décidé de rempiler pour un nouveau mandat. La population de Taourirt Ighil ne comprenait pas alors comment la candidature du P/APC sortant, "condamné par la justice" pour "détournement et dilapidation de deniers publics", a pu être acceptée, alors que la loi n°11-10 du 22 juin 2011 relative à la commune stipule dans son article 44 que tout membre "ayant fait l'objet d'une condamnation pénale définitive (…) est exclu de plein droit de l'Assemblée".
