Oran est au cœur d'un autre scandale pré-électoral, et après l'affaire des 1 000 cartes d'électeurs saisies dans la permanence du MSP à Oued Tlélat, c'est au tour du RND de faire parler de lui à Bethioua. En effet, des citoyens de la commune ont exprimé leur étonnement et leur incompréhension de voir le nom d'un candidat porté en tête de liste du parti d'Ouyahia pour les APC alors qu'il a déjà été condamné par la justice. En effet, S. Mohamed, 65 ans, maire de Bethioua de 2002 à 2007, avait été condamné en première instance par le tribunal d'Oran, en date du 6 février 2007, à deux ans de prison ferme et à 50 000 DA d'amende pour dilapidation de deniers publics, passation de marchés non conforme à la législation en vigueur, corruption et abus de pouvoir. Il fera appel et verra sa peine commuée en sursis le 22 novembre 2012. S. Mohamed se présentera pour les locales de 2012 et sera élu pour un nouveau mandat communal. Pourtant, il sera rattrapé par la patrouille puisque le wali d'Oran sortant, Abdelghani Zaâlane, et sur proposition du directeur de la réglementation et des affaires générales, décidera, en décembre 2013, de son exclusion définitive de l'Assemblée populaire de Bethioua à cause de sa condamnation au pénal. Les gens ne comprennent pas comment un élu exclu officiellement peut se représenter et de surcroît mener une liste du RND. Et comment a-t-il passé sans embûches l'étape du traitement de son dossier au niveau de la Drag ? Des questions qui restent posées en attendant de connaître la réaction des autorités locales et la suite à donner à cette nouvelle affaire. S. O.