L'Algérie a participé, ce jeudi, avec 12 pays arabes ainsi que la Turquie, à une rencontre débat par Visioconférence animée, depuis Pékin, par des experts chinois, sur les moyens de lutte contre le coronavirus. Ce rendez-vous scientifique, a été axé sur l'utilisation de la Chloroquine et l'expérience de confinement pour stopper la transmission de la maladie. Chaque participant à cette Visioconférence a eu droit à poser trois questions. Présidé par le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie en Algérie a saisi cette opportunité pour s'imprégner de l'expérience des chinois qui ont fait chuter les contaminations au Covid-19 après avoir mené une guerre implacable sur tous les fronts contre le virus. Le collège d'experts nationaux a demandé à savoir dans le détail les résultats obtenus après plus de deux mois de confinement imposé à la population de la province de Hubei qui compte près de 60 millions d'habitant. Les experts nationaux se sont également intéressés au traitement alternatif, la chloroquine, adopté par les chinois pour parvenir à transformer les cas positifs de Covid-19 en cas négatifs, d'autant que l'Algérie a commencé à prescrire depuis lundi dernier cette molécule antipaludéenne pour les cas de Covid-19 sévères. Le ministre de la Santé a relevé que "le choix de cet antipaludéen pour soigner les malades atteints du Covid-19 s'est fait au regard des expériences menées dans d'autres pays qui ont un système de santé de qualité".
