Le responsable en question fait comme bon lui semble en imposant son diktat, quitte à bafouer les recommandations relatives à l'amélioration du service public. Le trésorier de la wilaya de Tamanrasset fait encore parler de lui. Après "les abus de pouvoir" dénoncés par nombre d'employés, l'un deux, un certain A. B., victime d'injures et d'invectives, a déposé plainte et saisi le tribunal administratif de Tamanrasset. Il aura ainsi donné aux préposés à la réception "l'instruction de procéder à un accès sélectif des comptables des établissements publics aux différents services du Trésor, comme s'il s'agissait d'une propriété privée. C'est inadmissible ! on n'est pas dans une jungle pour laisser le plus fort faire sa loi", tonne l'employé d'un établissement spécialisé qui dénonce "l'autoritarisme et le despotisme" du trésorier. Et de renchérir que le jour de réception permettant aux comptables de s'enquérir de l'avancement de la situation financière de leur établissement, a été limité à seulement un jour par semaine en application des nouvelles mesures liées à la lutte contre la propagation de l'épidémie de coronavirus. On doit donc patienter jusqu'à "lundi pour pouvoir accéder aux services du Trésor public", lit-on sur la note placardée à l'entrée de ce bâtiment financier. "Cependant, cette note n'est pas destinée à tous les comptables, puisque certains d'entre eux, surpris par le verrouillage de la porte d'accès en ce jour de réception, ont été carrément renvoyés sur instruction du trésorier. Loin des autorités centrales, le responsable en question fait comme bon lui semble en imposant son diktat, quitte à bafouer les recommandations relatives à l'amélioration du service public", dénonce encore le même employé. Pour savoir les véritables motivations de ses décisions, nous avons, à notre tour, contacté par téléphone le trésorier mis en cause. Ce dernier nous a répondu sèchement : "Je n'ai pas à vous parler", avant de nous raccrocher au nez. Ainsi, d'autres questions relatives aux rejets notifiés à certains établissements publics à caractère administratif concernant le versement des primes trimestrielles restent sans réponse, selon les deux communiqués signés le 8 juin courant par les secrétaires généraux des sections syndicales du centre médicopédagogique pour enfants handicapés mentaux, affiliées à l'UGTA et au Snapap, dans lequel ils sollicitent l'intervention des autorités compétentes pour débloquer les salaires des employés, en attendant la finalisation des procédures liées à la prise en compte des crédits alloués au titre du budget 2020. RABAH KARECHE