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Redistribution des cartes
Des changements dans les portefeuilles économiques
Publié dans Liberté le 25 - 06 - 2020

Ce remaniement partiel intervient au moment où l'économie algérienne fait face à deux chocs violents : la chute des prix du pétrole et l'impact de la pandémie de coronavirus.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé, avant-hier, à un remaniement ministériel partiel. Le remaniement du gouvernement a surtout concerné les portefeuilles économiques. Dans les Finances, Abderrahmane Raouya a été débarqué et remplacé par Aymen Benabderrahmane qui occupait la fonction de gouverneur de la Banque d'Algérie.
Ce changement intervient alors que l'économie algérienne fait face à deux chocs violents : la chute des prix du pétrole et l'impact de la pandémie de coronavirus. La conjonction de ces deux chocs ont mis à rude épreuve les capacités de résilience de l'économie algérienne. La loi de finances complémentaire 2020 était censé amorcer une promesse de réforme d'une économie exsangue. À l'évidence, l'exercice est particulièrement difficile.
Il est rendu encore plus complexe par une crise sanitaire tout à fait inédite. C'est ce qui expliquerait, peut-être, que les initiatives de changement économique retenues dans le cadre de la LFC 2020 soient encore tout à fait modestes. Les mesures qui ont été prises ne mettent pas l'Algérie sur la bonne voie, ni pour relancer l'économie ni pour réduire les déficits budgétaires.
Aucune mesure substantielle n'a été annoncée que ce soit en direction des entreprises, petites ou grandes, ou des travailleurs ayant perdu leur emploi ou une partie de leur revenu durant la période de confinement. Le deuxième changement important concerne le ministère de l'Energie confié à Abdelmadjid Attar, ancien PDG-de Sonatrach, qui remplace Mohamed Arkab installée à la tête du nouveau ministère des Mines.
L'Algérie n'est pas parvenue à rompre la spirale négative dans laquelle le secteur des hydrocarbures est embourbé depuis plus de dix ans. Les différentes nominations opérées à la tête du ministère de l'Energie n'ont pas pu permettre de redresser la situation. Au-delà de ces deux changements, qui peuvent apparaître importants, les autres départements ont gardé leurs titulaires. Ainsi, Ferhat Aït Ali Ibrahim a gardé le portefeuille de l'Industrie et Kamel Rezig reste à la tête du département du Commerce.
Nous sommes alors tentés de nous interroger pourquoi ce remaniement et pourquoi maintenant ? Quelle est la nouvelle feuille de route économique ? Comme l'a constaté l'économiste Mouloud Hedir, le dilemme qui est celui des autorités politiques et économiques, tient pour l'essentiel dans l'équation particulièrement complexe qu'elles sont tenues de résoudre d'une manière ou d'une autre.
D'une part, le délabrement profond des structures de l'économie algérienne fait que toute injection de ressources supplémentaires demeurera inefficace et n'aidera pas à relancer durablement la croissance économique et, d'autre part, l'engagement de réformes structurelles pourtant indispensables dans le contexte de tensions extrêmes exercées sur les ressources publiques risque de peser lourdement sur des équilibres sociaux fragiles et, in fine, de bloquer le processus du changement espéré.

Meziane RABHI


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