Un tremblement de terre de magnitude 4,9 sur l'échelle de Richter a de nouveau secoué, hier, à 7h15, Mila. Selon les données du Craag, l'épicentre de cette secousse suivie par plusieurs autres répliques, a été localisé dans la commune de Hamala, au nord-est de la wilaya. Ce nouveau tremblement de terre est le deuxième en moins d'un mois, après celui d'une magnitude de 4,5°, enregistré le 17 juillet dernier et dont l'épicentre était situé au village de Sidi Meroune, au nord de la ville de Mila. Fort heureusement on ne déplore pas de victimes, mais des scènes de panique ont été enregistrées dans les localités où cette secousse a été bien ressentie notamment dans les régions situées à la lisière des limites administratives avec la wilaya de Jijel. Cependant, d'importants dégâts matériels ont été relevés au chef-lieu de la wilaya, touchant notamment le vieux bâti de la ville. Selon les données recueillies, hier jusqu'à 11h30, une quinzaine de maisons du vieux bâti de Mila étaient fissurées. À la cité El-Kherba, qui reste la plus touchée, une maison de trois étages (inoccupée) s'est entièrement effondrée, une dizaine d'habitations auto-construites ont été fissurées et un affaissement de 15 cm de la route a été enregistré sur un itinéraire de 500 m. Des habitations dans les communes de Téleghma, de Chelghoum El-Aïn, de Taraï Baïnane, de Bouhatem, ainsi que dans plusieurs autres localités ont été fissurées, selon un bilan qui reste encore à déterminer. Par ailleurs, les travaux d'enlèvement des pierres menaçant de se détacher des rochers se trouvant tout au long du parcours reliant le pont d'Oued Eddib, à Hammam Beni Haroune, entamés ce jeudi, avec fermeture de ce tronçon de la RN 27, ont été suspendus. Des informations, que nous n'avons, cependant, pas pu confirmer, font état d'une opération de diminution de la charge en eau du barrage de Beni Haroune pour parer à toute éventualité. À l'heure où nous mettons sous presse, une autre secousse a été plus intensément ressentie à Mila et à Jijel. Amor Z.