Le wali s'est déplacé à Ziama Mansourah, dont un tronçon de route a été bloqué par un rocher, afin de s'enquérir de la situation. Les services de la DTP et de l'APC de cette localité restent mobilisés pour faire face à tout risque de chutes de pierres. Au lendemain de la chute d'un rocher à Taza, samedi 12 décembre, bloquant momentanément la circulation sur la RN 43 sur ce tronçon de la corniche reliant El-Aouana et Ziama Mansouriha, le danger du détachement d'autres pierres dans cette zone n'est pas totalement écarté. Certes, aucun dégât humain ou matériel n'a été enregistré, mais la prudence doit rester de mise de par la persistance de ce danger. Des sources locales indiquent que la route reste parsemée d'amas de pierres qui se détachent épisodiquement des rochers surplombant la corniche et avertissent sur le risque de la survenue d'accidents de ce genre. Les services de la wilaya se sont par ailleurs joints aux mises en garde lancées contre ce risque, appelant, dans un communiqué diffusé sur leur page facebook, les usagers de cette route à plus de prudence. Le wali s'est déplacé sur les lieux pour s'enquérir de la situation, alors que les services de la DTP et de l'APC de Ziama Mansouriah restent mobilisés pour faire face à tout autre risque de chute de pierres. "Il n'y a aucun obstacle sur la route, tout a été dégagé et nettoyé. La circulation automobile se fait dans des conditions normales", rassure Amira Fouad, P/APC de Ziama Mansouriah. Joint par téléphone, celui-ci a assuré qu'aucun danger ne pèse sur les usagers de cette route, indiquant qu'un rocher s'est détaché samedi à Taza, vers 3h, suite aux intempéries qui ont touché la région. Très exposée au phénomène des chutes de rochers tout le long de la corniche, notamment durant l'hiver, la RN 43 se retrouve souvent bloquée par des coupures de certains de ses tronçons entre El-Aouana et Ziama Mansouriah. Les fortes averses de pluie qui se sont abattues sur la région ont remis à l'ordre du jour les risques d'accidents dus à ce phénomène. "J'ai vu venir la chute de ce rocher. D'ailleurs, j'ai averti sur l'imminence de son détachement dans des publications. Le risque plane toujours, car il y a d'autres grosses pierres qui menacent de se détacher sur la corniche, non loin d'El-Aouana", avertit le modérateur d'un site d'informations local. Des inondations ont par ailleurs touché plusieurs localités à Jijel, et la circulation a été sérieusement perturbée sur certains tronçons de route, à l'image du passage aménagé sur l'oued reliant El-Ancer à Bouraoui Belhadef. Depuis l'effondrement du pont de Lemlaki à cet endroit en 2018, les usagers empruntant cette route éprouvent de grandes difficultés dans leurs déplacements durant l'hiver. Submergé par les flots, ce passage est resté impraticable tout le long de la journée d'hier jusqu'à la baisse du niveau de l'eau. La promesse de construire un nouveau pont pour remplacer l'ouvrage effondré reste encore un vœu pieux pour les populations locales, lasses des coupures épisodiques de cette route par le fait des débordements de cet oued à l'occasion des intempéries.