La levée des mesures de confinement partiel dans certaines wilayas du pays, dont la wilaya de Médéa, a été suivie par une série d'arrêtés pris par le wali de Médéa, Djahid Mous, précisant les activités et les secteurs concernés par la décision de levée de confinement, et ce, à compter du 31 janvier 2021. En effet, par arrêté du wali n° 104 du 30 janvier 2021, il est fait mention de la levée des restrictions sur les activités de commerce des produits électroménagers, de tapisserie et tissus, d'entretien ménager, d'articles de sport, de coiffure, de pâtisserie et crème, café et restaurant et fast-food. Dans le même cadre et en application du communiqué du Premier ministre du 30 janvier 2021 portant mesures contre la crise Covid-19, d'autres activités ne sont plus concernées par les mesures de restriction à caractère social, notamment les activités relevant du secteur de la jeunesse et des sports. Par arrêté du wali n° 103 du 30 janvier 2021, les salles omnisports et les salles de sport, les lieux de plaisance, de détente, les espaces récréatifs et de loisirs sont autorisés à rouvrir leurs portes au public à la condition expresse de se conformer aux mesures édictées par le protocole sanitaire en matière de port du masque de prévention et de distanciation physique. Par ailleurs, les rassemblements publics, les regroupements familiaux, les cérémonies de mariage et de circoncision ne sont toujours pas concernés par les mesures de levée des restrictions et continuent d'être interdits, conformément à l'arrêté du wali n° 102 du 30 janvier 2021. N'ayant pas été élargie à de nombreux secteurs d'activité, la levée du confinement n'a pas manqué de susciter des interrogations sur la date de réouverture des marchés hebdomadaires qui, selon plusieurs avis, sont une source de revenus pour de nombreuses catégories de la population parmi les éleveurs, les commerçants ambulants, les agriculteurs, les vendeurs de véhicules d'occasion, etc. Si des citoyens ont saisi l'occasion de la publication des arrêtés cités pour s'interroger sur l'autorisation ou l'interdiction d'ouverture des piscines au public dans le cadre de la levée des restrictions sur les activités de sport et de jeunesse, d'autres, en revanche, demandent la réouverture des mosquées de moins de 500 places situées dans les agglomérations secondaires.