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"Risque très élevé" pour l'Algérie
La Coface estime que la reprise économique est liée aux hydrocarbures
Publié dans Liberté le 08 - 02 - 2021

La prévalence de la pauvreté, le manque d'opportunités d'emploi et le contexte économique difficile alimenteront probablement le mécontentement, selon la Compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur (Coface).
La persistance des difficultés du secteur des hydrocarbures devrait peser sur la croissance économique en Algérie. C'est du moins ce que relève la Compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur (Coface) qui vient de publier son appréciation du risque pays. L'assureur-crédit français classe l'Algérie dans la catégorie D, qui concerne les pays à risque très élevé. En d'autres termes, la Coface juge incertaines les perspectives économiques et financières du pays.
Le contexte politique peut être instable. La problématique moyenne de défaut des entreprises est élevée. Sur le plan de l'environnement des affaires, l'assureur-crédit français pointe notre pays à la catégorie C, estimant que la fiabilité et la disponibilité des bilans d'entreprise sont très variables et que le recouvrement de créances est parfois difficile.
Dans son appréciation du risque, la Coface estime que l'activité devrait repartir progressivement cette année. L'assureur-crédit français prévoit une croissance de 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, après une récession enregistrée en 2020 (-6,5%).
"Malgré une modeste augmentation des quotas de production de l'Opep+, les contraintes imposées par cet accord continueront de brider la production pétrolière en 2021", indique la Coface.
Cette dernière ajoute qu'après s'être largement repliée en 2020, en raison de la hausse du chômage (16,5% en 2020 contre 12% en 2019) et de la baisse des envois de fonds de la diaspora (1,1% du PIB), la consommation des ménages (44% du PIB) se redressera légèrement en 2021.
Pa r contre, les investissements (37% du PIB), notamment publics, "ne devraient que légèrement reprendre en raison des conditions budgétaires toujours difficiles et des incertitudes économiques". Malgré les coupes dans les dépenses en capital ou courantes (hors subventions représentant plus de 8% du PIB), relève la Coface, "le solde public, traditionnellement déficitaire, s'est creusé".
Il est évalué à -13,5% du PIB en 2020. "Avec la Covid-19, le gouvernement a augmenté ses dépenses en matière de santé (0,2% du PIB), mais aussi en aides sociales et économiques dans le cadre d'un plan de soutien (1% du PIB). Dans le même temps, les recettes fiscales (provenant à 41 % des hydrocarbures) ont chuté", souligne l'organisme français.
En 2021, le solde public ne devrait que légèrement reculer, à -12%, "car les dépenses pour soutenir l'économie resteraient élevées, alors que les recettes n'augmenteraient que faiblement", affirme l'assureur-crédit. "L'endettement extérieur demeurera faible (moins de 1% du PIB), même si l'Algérie peut solliciter l'aide multi ou bilatérale pour financer l'important déficit", relève la Coface. La dette publique devrait augmenter pour atteindre 66,6% du PIB cette année contre 57,2% l'année passée.
Le déficit courant s'est également creusé, constate l'assureur-crédit français, causé par l'important déficit commercial, plus conséquent après la crise et la baisse des exportations d'hydrocarbures. Il a atteint 13% du PIB en 2020 contre 10,1% en 2019. En 2021, le déficit ne devrait que modestement se réduire à 11,5%.
"Ce déficit continuera d'être financé en ponctionnant les réserves de change qui ont fortement reculé (équivalentes à douze mois d'importations à fin 2019, elles n'en représenteraient que huit à fin 2020), poursuivant leur chute depuis 2014", souligne-t-elle. Les investissements directs étrangers (IDE) resteront faibles, prévoit, par ailleurs l'assureur-crédit français.
Cependant, estime-t-il, "la suppression du plafonnement des participations étrangères au capital des sociétés locales et de l'obligation de trouver un partenaire local, ainsi que la possibilité de se financer à l'étranger pourraient générer, à terme, un surcroît (IDE : ndlr)".
La tiédeur des investisseurs pour le secteur des hydrocarbures devrait, également, perdurer. Selon la Coface, la prévalence de la pauvreté, le manque d'opportunités d'emploi et le contexte économique difficile, exacerbés par la crise sanitaire, alimenteront probablement le mécontentement.

Meziane RABHI


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