Ces dernières semaines, les préparatifs se sont multipliés, notamment dans la daïra de Aïn Turk qui a enregistré plusieurs opérations de réhabilitation de la voirie et des réseaux, le nettoyage des plages, l'aménagement des parkings, la réfection de l'éclairage public et des trottoirs, l'élagage des arbres..., dans une tentative de lifting d'une cité balnéaire encore loin de présenter un visage avenant. La saison estivale sera ouverte, cette année à Oran, sous le signe de l'espoir hypothétique d'une reprise d'activités touristiques sous-exploitées par l'incompétence des responsables locaux avant d'être complètement gelées par la pandémie en 2020. Une trentaine de plages réparties sur les corniches est et ouest de la wilaya, près de 200 établissements hôteliers, différentes offres d'hébergement chez les habitants des localités balnéaires attendent ainsi l'arrivée des estivants. Ces dernières semaines, les préparatifs se sont multipliés, notamment dans la daïra de Aïn Turk qui a enregistré plusieurs opérations de réhabilitation de la voirie et des réseaux, le nettoyage des plages, l'aménagement des parkings, la réfection de l'éclairage public et des trottoirs, l'élagage des arbres..., dans une tentative de lifting d'une cité balnéaire encore loin de présenter un visage avenant. Trop de ruelles défoncées, de constructions inachevées, de décharges sauvages empêchent la célèbre localité balnéaire d'accéder au statut de place de tourisme selon les standards internationaux. Ce que la commission d'inspection de wilaya a dû constater lors des sorties de contrôle des équipements installés sur les plages, notamment les douchettes et kits sanitaires, la problématique de déversement des eaux usées et l'agression faite au littoral par les constructions illicites. Pour autant, professionnels du tourisme et habitants aspirent à offrir aux estivants la possibilité de passer un séjour agréable à des prix plus ou moins intéressants. Ainsi, si les établissements hôteliers proposent des séjours allant de 10 000 DA à 15 000 DA (la nuitée) selon qu'il s'agisse de chambre, suite, duplex, bungalow, avec ou sans accès à la piscine, les habitants font cette année des offres sensiblement similaires à celles enregistrées l'été 2019 : des studios ou appartements (F2 ou F3) ou des villas, souvent équipés et avec toutes les commodités pour des prix variant entre 5000 et 45 000 DA. Les habitants, qui disent privilégier la location prudente à des familles, laissent généralement la porte des négociations ouvertes. Reste l'inconnue Covid-19 qui continue de faire planer le doute sur une réelle reprise des activités touristiques : l'instance des autorités quant à l'importance du respect du protocole sanitaire, les règles et contraintes imposées aux émigrés désireux de rentrer en Algérie après l'ouverture partielle des frontières ne rassurent pas. Et le net recul du pouvoir d'achat de larges couches de la société, autre conséquence de la crise sanitaire, finit (presque) par refroidir les enthousiasmes. Jamais saison estivale n'a été aussi incertaine dans la capitale de l'Ouest algérien.