Les étoiles du 7e art algérien et mondial récemment disparues comme Brahim Tsaki, Saïd Hilmi, Lyazid Khodja, Jean Paul Belmondo, et Yacef Saâdi, qui fut aussi producteur, auront leurs propres hommages à la Cinémathèque Algérienne, dans le cadre d'un cycle ciné qui se poursuit jusqu'au à la fin du mois en cours. Ce programme fait suite à la reprise des activités cinématographiques de l'institution, qui entend rendre hommage à ces sommités du 7e art, in situ et au travers d'un riche calendrier d'une dizaine de longs métrages de fiction et de films documentaires. Le programme des séances a débuté par la projection de trois longs métrages que sont La voisine (Algérie) 2002/1h30), de Ghaouti Bendedouche en hommage à Saïd Hilmi, disparu le 4 août dernier, À bout de souffle (1960 86mn), de Jean Luc Godard, film de la Nouvelle vague qui a lancé la carrière de l'acteur français, Jean Paul Belmondo, ainsi que Histoire d'une rencontre, (1983/100 mn) de Brahim Tsaki, pour lequel le défunt cinéaste avait reçu l'Etalon de la Yenenga en 1985 au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), une autre récompense au Festival du film de Damas (Epée d'or), et le Prix de la critique à la Mostra de Venise. Aujourd'hui, lundi 27 septembre, les cinéphiles auront rendez-vous avec La voisine de Ghaouti Bendedouche, qui sera projeté à 13h, Histoire d'une rencontre, dont la projection est prévue à 15h, et enfin, Si Mohand U Mhand l'insoumis, un film de feu Lyazid Khodja et Rachid Benallal. Les programmes cinématographiques du 28 et 29 septembre seront entièrement consacrés à Bébel, avec la projection des films phares de sa carrière : Le Marginal de Jacques Deray à 13h, Le Professionnel de Georges Lautner à 15h, et À bout de Souffle de Jean Luc Godard à 17h. Enfin, la dernière journée de ce cycle sera un hommage à l'ancien combattant et producteur Yacef Saâdi, disparu le 10 septembre à Alger. Le caractère historique des œuvres sera évidemment au cœur de ces projections, à l'instar du long métrage La Bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo produit par Yacef Saâdi, et le film-documentaire Les mains libres, produit en 1964 par Casbah film de Yacef Saâdi réalisé par Ennio Lorenzini, numérisé par le Centre algérien de la cinématographie.
