Le président sortant Cherif Mellal n'a pas encore dit son dernier mot. Il espère toujours revenir à la tête du club. D'ailleurs, avant-hier, il est revenu à la charge pour dénoncer ce qui s'est passé. Pour lui, il a confiance en la justice, qui tranchera bientôt sur cette affaire. "D'ici au 12 ou au 13 octobre prochain, il y aura la décision finale de la justice. En plus de notre demande d'annuler l'ordonnance d'expulsion avec laquelle ils ont pris le pouvoir, nous avons fourni également un autre dossier qu'on déposera le 4 octobre (ndlr, aujourd'hui)", a fait savoir Cherif Mellal dans une intervention vidéo sur la page JS Kabylie WEB, partagée massivement sur les réseaux sociaux. Mellal, qui a perdu le pouvoir à la JSK depuis la mi-septembre, rassure qu'il va récupérer son poste à la tête des Jaune et Vert et procèdera à son tour à de nouvelles décisions qui lui permettront de poursuivre son projet et sa politique de gestion : "Nous faisons confiance à la justice, nous sommes dans nos droits et je suis confiant que nous allons récupérer la gestion de la JSK, car ceux qui sont là aujourd'hui sont installés d'une manière provisoire. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'il y a eu entre-temps un changement au niveau du corps judiciaire. Nous sommes confiants de revenir et de poursuivre le travail que nous avons entamé." Et de préciser : "Ce n'est pas pour remettre en cause l'honnêteté de la justice, mais nous savons tous comment cette équipe est arrivée au pouvoir du club. Ces personnes ne voulaient pas de moi. Il se sont attaqués non seulement à la JSK, mais à ma propre personne, en faisant jouer cette carte de tendance politique, alors que toutes les enquêtes ont prouvé le contraire de ce qu'on voulait me coller. Il y a eu même des rumeurs laissant croire que je vais finir en prison." "J'ai toujours dit que je suis apolitique et que je suis à la JSK pour travailler le sport et développer ce club qui m'est cher. Je n'ai jamais fait partie d'un clan politique ou eu une tendance politique", révèle Mellal, avant d'ajouter : "Apparemment j'ai beaucoup dérangé ces gens-là pour la simple raison que je suis venu défendre les intérêts de la JSK. On a enregistré beaucoup d'anomalies qui ont permis à cette équipe de dirigeants de gérer ce club, mais ce qu'ils ne savent peut-être pas, c'est qu'ils sont là d'une manière temporaire. Nous reviendrons en force et allons revoir beaucoup de choses", précise Mellal. Ce dernier est revenu également sur les changements effectués par la direction de Yarichène au sein de l'équipe dirigeante et de l'effectif du club : "Ils ont procédé à un recrutement anarchique pour montrer à ceux qui les soutiennent qu'ils tiennent leurs promesses. Leur politique est basée sur le recrutement de ce qu'ils appellent, eux, les grands joueurs ! Ce que certains ne savent pas, c'est que notre politique de recrutement a toujours été basée sur des jeunes talents, et nous avons toujours laissé la place aux jeunes du cru et aux enfants du club. Au niveau du staff technique, on a laissé filer un Kaced qui est plus que compétent, pour ramener un Mounir Dob, mais je ne pense pas qu'il va ramener le plus attendu de lui. C'est le cas de Karim Ziani. C'est une grande personnalité sportive, mais il ne connaît pas assez le football algérien." Et de conclure : "Je suis resté loin pour les laisser faire. Nous reviendrons très prochainement pour remettre de l'ordre dans le club et poursuivre notre projet déjà entamé."