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Rachid Bouchareb primé pour “l'Ami y'a bon”
4e Festival international du film des droits de l'homme
Publié dans Liberté le 02 - 04 - 2006

Depuis son premier long métrage Bâton rouge, tourné en 1985, Rachid Bouchareb a fait du chemin, tournant plusieurs films à thèmes et remportant plusieurs prix ; celui du Public mention spéciale à Cannes, le Léopard de bronze à Locarno et le Prix CICAE à Berlin.
C'est à la télévision française que Rachid Bouchareb, né en 1953 à Paris, de parents originaires d'Algérie, a fait ses premiers faits d'armes : c'est l'époque où TF1, qui appartenait encore au service public, permettait à un jeune cinéaste, par ailleurs technicien de plateau, de réaliser des courts métrages audacieux : la Pièce, 1976, le Banc, 1983, Peut-être la mer, Exil Algérie, 1983, tout en étant assistant (de 1977 à 1983) sur nombre de tournages.
En 1990, il produit avec Jean Bréhat West Beyrouth et l'Humanité de Bruno Dumont, et en 1991, il réalise Cheb avec Khaled. Avec Poussière de vie, en 1994, un long-métrage, il est nominé à l'oscar du meilleur film étranger. En 1997, il réalise un téléfilm l'Honneur de ma famille pour Arte, et en 2000, un autre long métrage, Little Sénégal, avec Sotigui Kouyaté et Roschdy Zem. Avec l'Ami y'a bon, il remporte à la 4e édition du Festival international du film des droits de l'homme, le Grand prix, dans la catégorie Programmes courts (jury présidé par Patric Jean). Le film de Rachid Bouchareb l'Ami y' a bon et un prélude à son prochain long métrage, tourné actuellement au Maroc, les Indigènes, qui plonge dans l'histoire des combattants maghrébins de la Seconde Guerre mondiale. Avec Jamel Debbouze, Samy Naceri, Samy Bouajila et Roscdy Zem, il revient sur l'histoire oubliée des soldats dits “indigènes” de la Seconde Guerre mondiale. Le cinéaste raconte donc dans l'Ami y'a bon l'histoire d'Aby, un soldat sénégalais qui, au lendemain de la guerre déclarée entre la France et l'Allemagne, en 1939, et comme les colonies françaises étaient un important réservoir d'hommes, mobilisé, va quitter le Sénégal pour la France. La débâcle de l'armée française conduit Aby dans un camp de prisonniers en Allemagne.
Libéré en 1945, il rentre au pays. Rachid Bouchareb a tenu à commémorer à sa manière la répression par l'armée française du camp de transit de Thiaroye au Sénégal. Le 1er décembre 1944, après avoir été libérés des camps de prisonniers de la France occupée, 35 tirailleurs sénégalais démobilisés qui réclamaient le payement de leurs arriérés de solde ont été massacrés.
L'Ami y'a bon a été sélectionné à la Mostra de Venise 2004.
Nassira Belloula


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