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“L'Algérie n'ira pas au sommet de la francophonie de Bucarest”
Un journal londonien l'a révélé hier
Publié dans Liberté le 18 - 04 - 2006

L'Algérie va-t-elle prendre part au 11e Sommet de la francophonie qui se déroulera à Bucarest (Roumanie) les 28 et 29 septembre prochain ? Elle n'y sera pas, selon le journal El-Kods El-Arabi qui cite une source de l'organisation basée à Paris. Si cette dernière n'évoque en rien la zone de turbulence que traversent depuis peu les relations algéro-françaises, elle lance par contre un chapelet de critiques, aussi fondées les unes que les autres, à l'endroit de l'Organisation internationale de la francophonie. Les raisons de l'absence de l'Algérie au sommet de Bucarest sont imputables, indique la source d'El-Kods El-Arabi, à l'échec de l'OIF de se constituer un axe en ayant un poids et un mot à dire dans le processus de mondialisation en cours du fait qu'elle est composée de pays dont les approches aux questions stratégiques sont souvent incohérentes voire même contradictoires. Pis, il est reproché aussi à la France, qui “se sert de ce cadre pour faire pression sur ses anciennes colonies, d'être prisonnière d'une mentalité coloniale dont elle n'a pas pu se départir en dépit de la grande révolution qu'ont connue les relations internationales”. Un ancien responsable algérien “de rang de ministre” dira autant au journal londonien. L'Algérie qui est, dira-t-il, “le deuxième pays sur l'échelle de la francophonie a toujours refusé de jouer le figurant dans une organisation opaque consacrant une vision colonialiste du monde”. Pourtant, il y a quelques années de cela, tout présageait l'adhésion de l'Algérie à l'OIF. Il y a eu d'abord, après avoir longtemps hésité, sa première apparition au rendez-vous de la francophonie d'octobre 2002 à Beyrouth. Devant des dizaines de chefs d'Etat venus des quatre coins de la planète, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, soulignait qu'il répondait “aux invitations amicales et conjuguées qui se devaient d'être honorées” et cédait “aux pressions amicales et conjuguées” du président Chirac et du Libanais Lahoud. Tout le monde y voyait en sa présence à Beyrouth, un signe de bonne volonté d'intégrer la francophonie. Lui-même a été très clair sur le sujet en indiquant que l'Algérie n'y perdrait rien maintenant que “nous avons confiance en nous-mêmes, l'arabe est suffisamment affirmé, et tamazight reconnu”. Deux ans plus tard, en novembre 2004, le président de la République participera pour la deuxième fois au sommet de la francophonie organisé dans la capitale burkinaise, Ouagadougou. Qu'est-ce qui l'empêcherait alors d'être au rendez-vous de 2006 à Bucarest ? Si l'information d'El-Kods El-Arabi, venait à être confirmée, l'absence de l'Algérie à ce sommet ne pourrait être expliquée que par la résurgence de son contentieux avec la France. Le traité d'amitié que “les deux pays devaient sceller”, est reporté aux calendes grecques. Ayant encore du chemin à parcourir, le projet tant souhaité par Chirac et Bouteflika paye les frais d'une loi, celle glorifiant le prétendu “rôle positif de la colonisation” votée à la sauvette par le Parlement français le 23 février 2005, a montré, selon une récente déclaration du Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, que “le fossé est très grand”. Mais entre l'Algérie et la France, il n'y a pas que le contentieux de l'histoire.
Leurs relations périclitent en raison de problèmes évidents. Les visas délivrés au compte-gouttes aux Algériens, contrairement au traitement réservé à nos voisins immédiats, et les divergences sur le Sahara Occidental sont, entre autres, autant d'obstacles qui se dressent contre la promotion des relations entre les deux capitales de la normale à l'amitié. C'est pour cela qu'il est, du moins, attendu que l'Algérie ne sera pas au rendez-vous de Bucarest.
Saïd Rabia


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