RESUME : Les jours et les semaines passent. Yacine et Nacéra devinrent inséparables. Si bien que quand le jeune homme s'éloignait pour un jour ou deux, Nacéra devenait triste et mélancolique. Rien à faire, elle était follement éprise de Yacine, mais se demandait souvent anxieusement, pourquoi ce dernier ne pensait pas à quelque chose de plus sérieux entre eux. Un jour, elle osera formuler sa question et la réponse de Yacine la rassure quelque peu… - Mais, bien sûr que je pense à quelque chose de sérieux et de durable entre nous ma chérie… laisse-moi le temps de terminer la construction de ma villa. - Une villa ? Mais tu ne m'avais pas dit que tu construisais… - Eh bien, comme d'habitude, je voulais t'en faire la surprise, et voilà que tu gâches celle-ci encore. - Hum… elle n'est pas encore gâchée tout à fait, répond Nacéra, en se blottissant dans ses bras, puisque je ne l'ai pas encore vu. - Tu ne la verras pas avant qu'elle soit complètement terminée et meublée. - Meublée aussi ? - Oui, à mon goût, bien sûr. Plus tard, si tu veux changer à ta guise… - Yacine, je sens que je vais exploser de bonheur. - Ce n'est vraiment pas le moment d'exploser, en tout cas pas pour aujourd'hui. Aller, viens ! - Il l'attira dans ses bras et l'embrassa. Comme ils étaient à l'intérieur du véhicule, Yacine propose une virée au bureau. - Nous sommes en fin de journée et j'ai du courrier à signer. Nacéra n'avait jamais visité le bureau de son ami. Elle était d'ailleurs curieuse de savoir où ce dernier se trouvait. Un dédale de ruelles s'ouvraient à n'en plus finir devant la luxueuse voiture. Nacéra n'arrivait plus à suivre les nombreux quartiers, elle avait complètement perdu le sens de l'orientation. Enfin, Yacine, stationne devant une bâtisse de style mauresque. - Tu vois, c'est juste là au premier étage. - Comment font donc tes clients pour retrouver cet endroit isolé ? - Ne t'en fais donc pas pour eux, ils savent tous où me trouver, et parfois je leur envoie le chauffeur. - Tu as aussi un chauffeur ? - Que crois-tu donc, j'ai tout un personnel sous mes ordres. Un chauffeur, une secrétaire, des collaborateurs, des cadres… - Tu es un grand patron, Yacine. - Non, tout juste un petit bosseur. Les gens aiment de nos jours se montrer extravagants. Les apparences, tu comprends ? Nacéra hoche la tête. - Je comprends. Il l'aide à mettre pied à terre et la guide devant lui. Ouvrant une grande porte en chêne, il l'introduit dans un long couloir obscur qui se terminait par un long escalier en pierre et mosaïque. - C'est vraiment beau. - Attends de voir le reste. Y. H. (À suivre)