RESUME : Nacéra regrette ce qui s'est passé entre elle et Yacine. Elle lui demande d'officialiser rapidement leur union. Ce dernier lui propose un voyage à Paris. -Quoi ? Mais je n'ai même pas de visa ! - Ce n'est pas un problème. - Comment ça ? - J'ai un ami très bien placé qui pourra te procurer un visa en quelques heures. - Ah ! Tes relations toujours. - Ben quoi, mes relations ? Non, mes affaires plutôt. Ce sont des services qu'on se rend mutuellement, tu vois. Elle pousse un long soupir. - Non, je ne peux pas t'accompagner, une autre fois peut-être. Pour le moment, je veux rentrer. On doit déjà s'inquiéter chez moi. Elle remet un peu d'ordre dans sa tenue et se remaquille les lèvres. Mais elle avait l'impression qu'on pouvait lire en elle. Elle avait l'impression, que le monde entier devinait “son secret”. Yacine avait plutôt l'air de quelqu'un qui venait de remporter une victoire. Dans la voiture il lui souriait sans cesse. Il avait mit une musique assourdissante qui lui donnait mal à la tête. Elle tendit la main pour réduire le son, mais il arrêta son geste. - Non, laisse, je me sens bien ainsi. C'est euphorique… Nacéra sentait que son crâne allait exploser. Des coups de marteau retentissaient dans sa tête. Elle arriva chez elle épuisée et très inquiète. Qu'avait-elle fait ? Pourquoi a-t-elle cédé à un moment de faiblesse ? Elle prit un long bain, comme si l'eau pouvait laver la souillure qu'elle portait désormais en elle. Epuisée, elle s'endort d'un sommeil agité et peuplé de cauchemars. Le lendemain, elle avait la bouche pâteuse et ressentait encore les coups de marteau de la veille. Un stress indéfinissable la submergeait. Elle s'habilla hâtivement et sortit. Dans la rue, elle avait l'impression que tous les gens la regardaient et lui posaient la terrible question : qu'as-tu fait Nacéra ? Au bureau, elle ne put se concentrer sur son travail. Mais vers les coups de midi, Yacine l'appelle. - Alors, ma puce, comment te sens-tu ? - Oh, pas tellement bien. - Ah, je comprends, mais ne t'inquiète dons pas cela passera. Veux-tu déjeuner avec moi à la pizzeria ? - Je ne pourrais rien avaler du tout aujourd'hui. Mais si, tu vas avaler un bon steak et cela va vite te remonter. J'arrive dans un moment. Je te retrouve à la réception. Y. H. (À suivre)