RESUME : Yacine rassure Nacéra sur l'officialisation de leur union. Ils se rendent à la pizzeria pour déjeuner. Tandis que Nacéra s'absente un moment, une conversation bizarre est entamée entre Yacine et un serveur. Tlemcen ? Hum, cela pose un problème, je ne connais personne dans cette région. Bien que quelques amis ne refuseraient pas la commission. - Réfléchissez bien, patron, l'homme veut recevoir “sa marchandise” dans les plus brefs délais. - On verra. Il prend un moment la cartouche de cigarettes dans sa main et la soupèse… - Beau travail, personne ne se doutera du contenu. - Vous pouvez le dire, patron, une idée géniale à condition que la personne qui doit l'acheminer ne traverse pas un système d'alarme. - Je m'en occuperais sérieusement. Au même moment Nacéra revient, et Yacine fera mine de passer la commande. - Eh bien jeune homme, je vous laisse le choix de nous concocter un menu des plus raffinés comme d'habitude. - Je me ferais un plaisir de servir une clientèle aussi assidue… Vous serez servis dans un petit moment . Nacéra s'assoit et s'essuie les mains. - Qu'as-tu donc commandé ? Je meurs de faim. - A la bonne heure. Attends un peu pour voir. Ce sera une surprise… La serveur revint une dizaine de minutes plus tard avec des plats chauds. Un régal de grillades variées, de crustacés, de hors-d'œuvres et une pizza royale. - Alors, cela te plaît ou dois-je commander autres chose ? - Oh non, cela suffira largement, et c'est même trop pour un estomac comme le mien. - Mange donc pendant que c'est chaud. Ils mangèrent un moment en silence, puis Yacine qui la regardait lance : - Quand est-ce que tu veux que je vienne demander ta main ? Jeudi ou vendredi prochain ? Elle faillit avaler de travers. Elle déglutit avant de se saisir d'un grand verre d'eau qu'elle but d'une seule traite. - Sérieusement ? - C'est ce que tu voulais, non ? Il lève les mains au ciel. Ah ! mon Dieu, les femmes ! - Attends, ne t'emballe donc pas. C'est vrai que c'est ce que je voulais, mais tu me prends au dépourvu. Ecoute, choisis toi-même le jour, et je viendrais voir tes parents. Y. H. (À suivre)