La défaite de l'OMR (1-2) à domicile, ce lundi, face au MCO n'a pas été du goût des responsables Olympiens qui accusent des ex-dirigeants du club d'avoir perturbé les joueurs la vielle de la rencontre. “Ce n'est pas une équipe du MCO tout juste moyenne qui nous a battus au 20-Août, ce sont les anciens dirigeants de l'OMR connus au Ruisseau pour leur hostilité envers le club qui ont tout fait pour qu'on ne gagne pas le match. Figurez-vous que depuis une semaine, ils n'ont pas arrêté de téléphoner aux joueurs et de leur envoyer des sms qui ont eu leur effet sur leur moral. Je ne comprends pas pourquoi toute cette hostilité envers nous. Certains veulent voir l'OMR disparaître complètement de la scène sportive. Je dis à ces gens-là qu'on fera tout pour sauver le club”, nous révèle Badredine Attia, le vice-président, qui n'a pas ménagé les dirigeants du MCO. “Des joueurs sont venus nous voir pour dénoncer les appels téléphoniques de certains dirigeants du MCO. On a même écouté une conversation émanant d'un Oranais, qui se dit proche du MCO, en train de soudoyer l'un de nos joueurs. L'OMR est visée de toutes parts. C'est une campagne sans précédent qui est déclenchée contre nous. La fin du championnat s'annonce rude pour toutes les équipes jouant le maintien. On a des rencontres encore à disputer chez nous, qu'on va négocier sans incident. Je peux dire à ses personnes qui font tout pour que le club tombe, qu'ils n'y arriveront pas. On est là pour sauvegarder le club et lui assurer le maintien.” À propos de l'éventuel départ de l'entraîneur Mustapha Biskri, le frère de M'Barek Attia dément cette information. “Biskri restera avec nous jusqu'à la fin de la saison et n'a nullement l'intention de laisser tomber le club. Il a toujours la confiance des dirigeants.” L'OMR, qui totalise 31 points, aura fort à faire pour espérer se maintenir. Elle se rendra la prochaine journée chez l'USMB puis recevra le MCA et ira ensuite chez le WAT pour accueillir l'ASO et finira le championnat à Sétif chez l'Entente. Une mission délicate, mais pas impossible. R. A.