Les hommes d'affaires koweïtiens ont exprimé, hier au Koweït, leur intérêt à investir en Algérie à travers des projets de partenariat qu'ils comptent initier dans plusieurs domaines. “Nous avons constaté un déficit dans notre coopération économique et nous sommes persuadés que la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au Koweït, donnera une nouvelle dynamique à cette coopération”, a indiqué le vice-président du conseil d'administration de la Chambre du commerce et d'industrie du Koweït, M. Hellal Mechari El-Matiri, lors d'une rencontre des hommes d'affaires koweïtiens avec les ministres du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, et de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Pour ce même responsable, l'Algérie est un pays “très riche qui recèle d'énormes potentialités et cela est important dans la concrétisation de projets d'un partenariat bénéfique pour nos deux pays”. De son côté, le président de la Chambre du commerce et d'industrie du Koweït, M. Ali Mohamed Theniane Al-Ghnem, a estimé que le Forum des hommes d'affaires koweïtiens, prévu à Alger en juin prochain, constitue “la meilleure opportunité” pour mieux connaître les possibilités d'investissement en Algérie, notamment dans les secteurs du tourisme, de l'industrie, du bâtiment et des communications où l'Algérie, a-t-il ajouté, “dispose de perspectives prometteuses”. Pour sa part, le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, a qualifié auprès des hommes d'affaires koweïtiens l'Algérie de pays “attractif” qui offre “toutes les opportunités d'investissement” aux opérateurs arabes et étrangers. “Certes, les capitaux arabes sont présents en Algérie, mais nous constatons que la présence des Koweïtiens n'est pas à la hauteur des relations politiques excellentes entre les deux pays”, a-t-il relevé, soulignant que la visite du président Bouteflika dans ce pays “contribuera certainement à donner un nouvel essor à cette coopération”. M. Chakib Khelil a incité, quant à lui, les opérateurs koweïtiens à “venir investir dans le secteur de l'énergie, notamment dans l'exploration du gaz et du pétrole, ainsi que dans le domaine de la pétrochimie et des ressources minières”. “Nous avons des accords de partenariat et d'association avec plusieurs pays en Europe, en Asie et en Amérique, alors pourquoi ne pas en avoir autant avec le Koweït et d'autres pays arabes”, s'est-il demandé. R. N.
