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? l'ombre de tes yeux
Publié dans Liberté le 16 - 08 - 2008

R?SUM? : Besma ne peut pas l'empêcher de s'installer dans le même bureau. Elle sent son regard et s'efforce à ne rien montrer de sa gêne. Mais un incident survient. Besma est persuadée que c'est Salim qui a déchiré le dossier, pour justifier ses cris après elle. Elle ne se rappelle pas l'avoir fait. Elle sait qu'il en est capable…
16iéme partie
Besma tremble de colère. Il l'a bien eu. Il s'est permis de lui crier après et de la menacer de renvoi alors qu'il est à l'origine de cet incident. Il est en train de jouer le beau rôle auprès du client. Lui conciliant ?
Il ne peut l'être avec personne. Il est trop imbu de sa personne. Il aurait été beau et instruit qu'elle aurait compris mais il n'en est rien. Il a un visage aux traits marqués, sans beauté particulière. Il n'a rien de repoussant mais sa façon d'être avec elle est déplacée. Elle n'ignore pas que si elle refuse de lui donner une chance, de devenir son ami qu'il deviendra odieux.
- Que pourrait-il faire de plus ? se demande-t-elle. Il m'a crié dessus, menacée de renvoi comme si la société est à lui !
Elle est si perturbée qu'elle parle à voix haute. Le fait de s'entendre la rassure un peu.
- Qu'est-ce que tu fais assise à ne rien faire ?
La jeune fille sursaute et elle a à peine le temps de se lever qu'elle se retrouve entre les mains de Salim. Il la secoue, violemment. Son visage est si près du sien qu'elle pourrait compter les rides.
Les yeux écarquillés, elle tente de se libérer de ces poignes d'enfer mais il n'est pas près de la lâcher.
- Si tu recommences à me tenir tête, tu le regretteras !
- Je n'ai rien fait, se défend-elle malgré tout. Lâchez-moi !
- Tes cheveux, pourquoi tu ne les as pas coupés ? Je te l'avais pourtant demandé…
Il touche ses cheveux de sa main droite. Il a le regard dur, plus dur que sa poigne de fer. La jeune fille ne peut pas se dégager. Elle ne peut s'empêcher d'avoir peur. Lorsque son regard descend sur ses lèvres, elle tente de reculer.
En un mouvement, elle se retrouve au mur.
- Tu coupes tes cheveux ! Sinon je le ferai moi-même, dit-il en enroulant deux mèches, à ses doigts avant de tirer. Je ne supporte pas de te voir ainsi… et habille-toi autrement !
La sonnerie du téléphone la sauve presque. Car c'est lui qui répond. Besma se frotte le bras douloureux.
- Oui ? Qui êtes-vous ?
Elle devine qu'il s'agit de son petit ami, à la tête qu'il fait.
- Pourquoi vous appelez ici ? l'interroge-t-il. Ici, c'est un bureau de travail ! N'appelez plus ici !
Il raccroche et se tourne vers elle.
- C'est qui ? Ton petit ami ?
- Je ne sais pas. Ce n'est pas moi qui ai répondu, dit-elle.
- Il t'a demandée ! Qui pourrait t'appeler ici ?
Besma secoue la tête. N'importe qui peut l'appeler.
- Mon père, répond elle. Mes frères…
- Si c'était l'un d'eux, il aurait dit de rappeler à la maison, réplique-t-il. Si t'as un idiot d'ami, dis-lui de ne plus jamais appeler ici ! As-tu compris ? Ce n'est pas un salon de coiffure mais un bureau ! Allez au travail… Ne t'avise surtout pas à refaire les même erreurs !
Elle hoche la tête et une fois qu'il est allé s'asseoir, à son bureau, elle peut enfin respirer. Elle n'a pas retrouvé son calme et la peur qu'elle ressent au plus profond d'elle-même, lui donne une crampe à l'estomac. Elle prend la clef des toilettes.
Alors qu'elle s'apprête à s'y rendre, il se lève, le visage plus sombre.
- Tu vas où comme ça ?
- Là où personne ne peut se rendre à ma place, répond-elle. Aux toilettes…
- Tu as trois minutes, dit-il en regardant sa montre. Pas une de plus !
- Vous plaisantez !
? la tête qu'il fait, elle voit bien que non. Elle s'y rend, consciente qu'il attend d'autres occasions, pour lui crier dessus. Et plus…
A. K.
(? suivre)


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