Comme annonçait dans le communiqué n°2, les travailleurs de l'Agence de gestion et de régulation urbaines (AGRFU) de la wilaya de Aïn Témouchent ont commencé hier leur débrayage de trois jours. Ainsi, la tension est montée d'un cran entre le partenaire social et la direction de l'AGRFU. Ces travailleurs exerçant dans les unités de Hamam Bouhadjar, Aïn Témouchent et Béni Saf sont unanimes pour mener une série de grèves jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Ils revendiquent la signature de l'avenant n°1 qui stipule l'augmentation des salaires, primes et indemnités de 25 à 30 %. «Nous avons observé une grève les 3 et 4 de ce mois mais sans aucune suite positive. La direction a fait la sourde oreille à nos revendications et a défalqué les deux jours. Nous sommes mal payés. Depuis 2006, nous n'avons jamais eu d'augmentation alors que le SNMIG a augmenté trois fois. Pis encore, nous sommes ignorés par les pouvoirs publics qui n'ont pas daigné se pencher sur notre cas», nous diront les travailleurs rencontrés sur les lieux de la grève. «L'avenant en question a été présenté au conseil d'administration qui a décidé de son report pour la prochaine session, soit en novembre afin d'être présenté conjointement avec le bilan de l'exercice 2008 et 2009. C'est au conseil d'administration de statuer sur la question des salaires et non à la direction», nous dira en guise de réponse le directeur de l'AGfru .
