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Avant 1939, Messali Hadj ou Ferhat Abbas
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 07 - 2012

Ahmed Ben Bella est né le 25 décembre 1916 dans une famille modeste de Maghnia à quelques kilomètres de la frontière marocaine. Son père, originaire de Marrakech, cumule pour poursuivre les emplois d'agriculture et de commerçant.
Ben Bella fréquente les écoles française et coranique. A Maghnia, l'entente règne entre colons et musulmans jusque sur les terrains de foot où le jeune Ahmed passe l'essentiel de son temps libre. Titulaire du certificat d'études à l'âge de 11 ans, il poursuit des études secondaires à Tlemcen, une ville voisine où il hébergé par un ami de son père. Il découvre là-bas la discrimination et éprouve, pour la première fois, l'impression d'être un étranger dans son propre pays. A 14 ans, blessé par l'irrespect que manifeste un professeur européen au prophète Mohammed (Qssl), il connaît sans doute ses premiers questionnements sur l'identité algérienne. A cette époque, une opposition au statut colonial de l'Algérie commence à se manifester au sein de certaines élites urbaines. Ferhat Abbas, pharmacien marié à une Française, habillé à l'occidentale et bien vu des autorités françaises, milite pour l'assimilation [zoom] du peuple algérien. Messali Hadj, personnage charismatique aux allures de prophète, est quant à lui issu d'un milieu modeste de Tlemcen. Il réactive l'Etoile Nord-africaine, mouvement d'inspiration communiste dissous en 1929, et revendique le premier l'indépendance. En 1937, déçu par l'échec du projet Blum-Viollette [zoom] et par la politique du Front populaire, Messali Hadj crée le Parti du peuple algérien (PPA). Ses ardentes revendications indépendantistees entraînent l'interdiction du mouvement deux ans plus tard. Il est peu probable que Ben Bella ait été en relation avec de tels mouvements. Mais il ne put les ignorer, en particulier à Tlemcen, foyer actif de contestation contre la présence française. Après avoir échoué au brevet, en 1934, il renonce aux études et regagne Maghnia où pendant deux ans, il travaille à la ferme familiale, enchaîne les petits métiers et s'inscrit à la préparation militaire. Assimilation : étymologiquement, rendre semblable. Avant 1940, Abbas croit sincèrement que les Algériens peuvent devenir français par un processus semblable à celui qu'ont connu les Bretons ou les Occitans. Ne déclare-t-il pas en 1936 : « [...] je ne mourrai pas pour la « partie algérienne», parce que cette partie n'existe pas. Je ne l'ai pas découverte. J'ai interrogé l'histoire, j'ai interrogé les vivants et les morts ; j'ai visité les cimetières : personne ne m'en a parlé.» Projet Blum-Viollette : Elaboré en 1936 par le gouvernement du Front populaire, il consiste à donner la citoyenneté française à une vingtaine de milliers d'Algériens triés sur le volet. Malgré son extrême timidité, il n'est même pas présenté à la Chambre par le président du Conseil, Léon Blum.

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