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Le trafic des stupéfiants et le blanchissement d'argent constituent une menace pour la sécurité et l'économie du pays
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 08 - 2013

Dans nos précédentes éditions, nous avons relaté le danger émanant du trafic des stupéfiants et du blanchissement d'argent qui «gangrènent» la société, constituant une menace pour la sécurité et l'économie du pays.
A ce sujet, l'expert algérien Omar Benjana revient sur le trafic des stupéfiants, indiquant qu'en raison de la situation sécuritaire qui prévaut, le fléau des stupéfiants s'est aggravé dans les pays du Maghreb. Animant une conférence de presse lors des travaux de l'université d'été des cadres du Polisario, M. Benjana a indiqué que le fléau des stupéfiants qui cible les peuples de la région maghrébine et du Sahel africain s'avère «plus dangereux que par le passé» en raison de la situation de crise et d'instabilité que connaît la région. Il a précisé à ce propos, que cette gravité se reflète à travers l'«alliance des barons du trafic de drogues produites dans le royaume du Maroc avec les groupes terroristes». Le conférencier a souligné en outre, que les groupes terroristes «soutiennent les barons de la drogue, ce qui accroît le danger pour les pays de la région, notamment l'Algérie qui a de longues frontières avec tous les pays de la région». Le contrôle par la mafia de la drogue des milieux de décision au royaume du Maroc empêche la lutte contre la culture du cannabis au Maroc estimée à 3,1% du produit national brut (PNB) et qui rapporte au pays 12 milliards de dollars par an» , a-t-il encore dit. Il a déploré en outre, la «négligence» du Maroc en matière de lutte contre la production des stupéfiants en dépit des mises en garde des institutions onusiennes. Notre pays n'est pas à l'abri du trafic des stupéfiants et ce, malgré les efforts déployés par les forces de sécurité. Les dealers continuent d'empoisonner la société dans les quatre coins du pays et ce sont seulement les consommateurs (victimes) qui payent. Pour quelques grammes de cannabis, certains mis en cause ont écopé de plusieurs années de prison. Pourtant, ces derniers sont des victimes qui devraient faire l'objet de suivi par des organismes spécialisés en la matière avec bien sûr un traitement thérapeutique. Dans les pays développés, les autorités se concertent même pour une éventuelle légalisation de la vente du cannabis pour mettre fin à ce trafic et pour stopper la violence. Malheureusement chez nous, les gros bonnets sévissent toujours et ce, malgré les efforts considérables des forces de sécurité. Certains parviennent même à se retrouver libres après quelques mois seulement passés derrière les barreaux. L'argent «sale» de ces «criminels» sera lavé et blanchi dans des investissements colossaux sans qu'ils ne soient inquiétés. Chez nos voisins et dans plusieurs autres pays de monde, n'importe quel citoyen qui place de l'argent dans son propre compte bancaire ou qu'il le verse à une tierce personne devrait systématiquement justifier la provenance. Ce n'est pas encore le cas chez nous où la «chkara» est redevenue une monnaie courante dans les différents commerces et investissements. En somme, si la société est victime, l'économie du pays saigne de cet état de fait. Qui arrêtera l'hémorragie ?

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