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«Serial killer» politique (II)
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 03 - 2014

Pour Dimitri Medvedev, «la légitimité de toute une série d'organes du pouvoir en Ukraine suscite de sérieux doutes» : c'est tout ce qu'on voudra mais pas une condamnation.
Ce qui chiffonne le Premier ministre russe, c'est que «des gens qui se baladent dans Kiev avec des masques noirs et des kalachnikovs sont le gouvernement». Autrement dit, et là Medvedev rejoint Lavrov, dès que les Timochenko, Klitch et Yats auront mis en place un «gouvernement» sans masques noirs ni klach en bandoulière, tout sera parfait. Le problème, ce sont les gangsters qui écument les rues, pas ceux qui se sont emparés du Parlement et de l'Etat. Le 25 février, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, déclare sans rigoler (cité par RIA Novosti) : «La Russie ne s'ingère pas dans la situation politique en Ukraine et espère que ses partenaires internationaux suivront la même logique.» Quelques instants plus tard, dans la même conférence de presse, il ajoute : «L'élection présidentielle en Ukraine doit suivre la réforme constitutionnelle et non la précéder...» Ce qui revient à dire que la Russie accepte implicitement le coup d'Etat. Pagaille accélérée, les analystes de tous bords tentent de séparer la graine de l'ivraie. Les analyses affluent à une cadence vertigineuse. Le journaliste italien Manlio Dinucci nous explique «comment l'OTAN a creusé sous l'Ukraine». Dans un article intitulé «Ukraine : l'épuration», Xavier Moreau rapporte : «A Lvov, les Berkout (membres des unités d'élite du ministère de l'Intérieur) ont été contraints par le Pravy Sektor de demander pardon à genoux, devant un «rassemblement de citoyens». La maison du fils du président du parti communiste a été incendiée et les élus craignent pour leur famille. Pravy Sektor s'autorise à violer les domiciles de ceux qui sont jugés «ennemis de la nation». Les milices se trouvent à l'intérieur même du Parlement et en contrôlent étroitement l'activité...» «Le gouvernement» actuel, formé par les proches de Timochenko, s'empresse d'accéder à toutes les demandes des extrémistes de Svoboda («Liberté», autre groupe fasciste) . Ces derniers, ainsi que Pravy Sektor, savent que les prochaines élections les ramèneront à leur importance réelle sur l'échiquier politique ukrainien, c'est-à-dire pas grand-chose. Leur stratégie est désormais de se constituer en «comité de salut public» et de faire régner leur «ordre» à l'intérieur même de la Rada (Parlement). Catherine Ashton («ministre» des Affaires étrangères de l'UE - elle a autant de «légitimité» que son homologue ukrainien) n'a visiblement rien trouvé à y redire. «A Kiev, la situation est précaire et les habitants armés sont de plus en plus nombreux et le sont ouvertement. Désormais un masque, un brassard et une arme vous donnent le droit de vous déclarer du Pravy Sektor, et par conséquent, de pressurer qui vous voulez dans la rue. Cette situation fait le bonheur des sociétés de sécurité, qui sont désormais systématiquement utilisées par les hommes d'affaires, et à qui des quartiers entiers sont confiés par les habitants effrayés. Les retraits d'argent liquide se généralisent et la fuite des capitaux atteint des sommets. La police a totalement déserté les rues. En plus d'avoir le monopole de la violence, Svoboda a obtenu le poste de procureur général, ce qui lui permettra d'inculper tous les citoyens ukrainiens qui refusent de se soumettre, et de renforcer son «comité de salut public». (A suivre)

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