Au quatrième du jour des bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Ghaza, le nombre des victimes des Palestiniens s'est élevé hier à plus de 100 morts et plus de 500 blessés dont des femmes et des enfants. Alors que les raids continuent à faire des victimes, les autorités israéliennes ont fait appel à plus de 40 000 réservistes et s'apprêtent à envahir la bande de Ghaza à n'importe quel moment. Comme nous l'avons donné dans nos précédentes éditions, les dirigeants de Hamas et de la poignée de ses ailes armées ont donné l'occasion à l'armée Israélienne de massacrer le peuple palestinien à Ghaza. En raison des missiles de «Carton» lancés par les éléments du djihad islamique et autres factions armées de Hamas, Israël est considéré comme victime non seulement par l'ensemble des pays occidentaux mais également par l'ONU et la majorité des organisations internationales. «La riposte d'Israël est tout à fait légitime pour protéger son peuple des terroristes de Hamas». Telles sont les déclarations des 99% des dirigeants du monde entier au sujet des bombardements sur Ghaza. Cet état de fait n'est pas une surprise, le président palestinien lui-même n'a jamais cessé d'appeler le Hamas à ne pas donner l'occasion aux Israéliens de justifier leurs agressions sur le peuple palestinien. Lors de l'enlèvement et l'assassinat des 3 jeunes Israéliens, Mahmoud Abbas a été le premier homme à réagir en indiquant que les auteurs de ce crime veulent détruire le peuple palestinien. Le président de l'autorité palestinienne savait qu'Israël ne cherchait que de tels événements pour jouer la victime et pour justifier son massacre à l'encontre du peuple palestinien. Justement, hier le représentant de l'Etat hébreu est intervenu devant les membres du Conseil de sécurité, indiquant que son pays est victime des agressions des combattants de Hamas et que l'armée israélienne ne pouvait pas rester les bras croisés. Ce dernier n'a pas manqué également de justifier les frappes contre les appartements et les mosquées à Ghaza. «Nous avons visé et nous continuons de le faire pour anéantir l'ensemble des points où les combattants de Hamas cachent les armes que ce soit dans les mosquées où dans d'autres lieux d'habitation». Le représentant d'Israël aux Nations unis a conclu en affirmant : «Ce n'est pas notre faute, si le Hamas utilise les mosquées et les appartements des civils, en caserne pour agresser le peuple israélien». Le bilan des morts du côté palestinien s'est élevé à 100 décès et des centaines de blessés. Ce bilan, arrêté hier en demi- journée, pourrait être revu à la hausse car le bombardement sur Ghaza continue toujours. Selon des sources qui restent à confirmer, au moins 500 tonnes de bombes ont été larguées sur les têtes des Ghazaouis. Du côté d'Israël, on annonce 3 blessés légers et zéro mort. Au moment où les bombardements et le pilonnage continuent, les chars de Tsahal sont actuellement massés à la frontière entre le sud d'Israël et la bande de Ghaza. Benjamin Netanyahu a exclu toute trêve dans l'immédiat. «Jusqu'à maintenant les combats progressent comme prévu, mais on peut s'attendre à une nouvelle escalade. Jusqu‘à maintenant, nous avons frappé fort le Hamas et les organisations terroristes, et au fur et à mesure que la guerre avance nous allons intensifier nos frappes contre eux», a-t-il prévenu. Comme d'habitude, les dirigeants de Hamas vont pour l'instant disparaître dans la nature pour réapparaître une fois le cessez- le feu décrété. A ce moment-là, ils se montrent sur les écrans des télévisions en héros. En somme, le peuple palestinien le seul perdant dans cet état de fait n'a pas autre que de pleurer ses morts et d'attendre les prochains missiles de Hamas et les bombardements de l'aviation d'Israël.
